La franchise GENERALE DES SERVICES, créée en 1999 est l’exemple même d’un réseau qui met en avnt d’avoir pris soin de valider son concept et son modèle économique avant de se lancer dans un développement en franchise. Un mode opératoire prudent qui aurait tablé sur 7 années d’expérience et la gestion de deux agences en succursales avant d’opérer une ouverture de son réseau en 2006.
A la tête de la franchise GENERALE DES SERVICES, ses co-fondateurs, Didier CHATEAU et Christophe Delahaye déclarent avoir su capitaliser sur leur expérience pour entreprendre ce challenge. Un challenge qui serait plutôt réussi à en croire ses dirigeants qui affirment avoir atteint leur point mort en seulement 3 ans. L’un des piliers de cette réussite est à leurs yeux, leur exigence dans le recrutement de nouveaux franchisés. Seuls 12 dossiers sur 1000 seraient retenus (mais il n’est pas précisé combien renoncent et combien sont éliminés) et la proximité avec les agences pilotes serait un élément clé pour l’apprentissage de leur métier, du concept et du savoir-faire. Leur démarche miserait en effet sur la réussite des franchises implantées plus que sur leur nombre. Le succès est, bien sûr, le meilleur vecteur de recrutement.
Selon Didier CHATEAU, il est primordial que le franchiseur conserve un ancrage fort avec son marché en s’appuyant sur ses propres succursales. Il a raison pensons-nous. Au sein de la franchise GENERALE DES SERVICES, elles représentent au moins 10% des agences du réseau. Un minima que la Direction pose comme une condition sine qua non de réussite : savoir anticiper l’évolution de son secteur d’ activité, affiner son savoir-faire, tester les innovations sont autant de clés pour la pérennité du réseau. Un réseau qui, comme le souligne son Dirigeant reste fragile même au 10e franchisé. L’insuffisance des redevances pour amortir les coûts de recrutement des nouveaux adhérents est un seuil délicat pour tous les réseaux de franchises qu’ils soient dans le secteur des services à la personne ou non. C’est pourquoi, l’enseigne a recourt à l’apport en capital pour financer son développement ? Un moyen aussi de tisser des liens de collaborations plus étroits entre les différents acteurs et s’appuyer ainsi sur une synergie de groupe plus puissante.
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Article mis en ligne par Isabelle, Rédactrice AC Franchise
