Combien de personnes avez-vous recruté en 2009 ?
6, mais toutes ne sont pas restées. Il faut savoir que malgré nos besoins, le recrutement n’est pas facile. Notre métier impose des critères auxquels nous sommes très attachés parmi lesquels : avoir la plus grande disponibilité, l’écoute et le respect des personnes chez qui nous intervenons mais aussi la plus grande autonomie.
Pensez-vous en recruter d’autres prochainement ?
Oui bien sûr, mais je préfère me restreindre à un personnel réduit, mon objectif étant de trouver des personnes vraiment dignes de confiance. Il ne s’agit pas, à mon sens, d’embaucher pour embaucher, et ce même si le besoin est réel, mais de miser sur de réelles qualités humaines.
Quelle a été la progression de votre CA en 2009 ?
Mon agence affiche une progression de 25 à 30 % pour l’année passée.
Avez-vous entendu parler de la crise que subissent actuellement les services d’aide à domicile publics ? Qu’en pensez-vous ?
Oui bien sûr, d’ailleurs à mon sens elle était inéluctable. Cette crise ne fait que pointer du doigt un problème d’évolution du secteur, j’entends par là que le secteur associatif se repose sur une situation qui jusqu’à maintenant était monopolistique.
Les périodes de changement, qu’elles touchent à l’organisation ou à l’orientation même du travail doivent être accompagnées, notamment, en termes de formation.
Pensez-vous être épargnée par ce contexte ? Si oui, à quoi cela tient-il ?
Oui, mais notre progression doit également nous servir à envisager d’autres orientations à apporter à notre secteur d’activité, à avoir plus d’ambition. Nous avons pour cela besoin que le secteur de la dépendance soit beaucoup plus ouvert. Dans ce sens, il semble primordial de pouvoir obtenir des agréments de la CRAM (Caisse d’Assurance Maladie) or, dans ce secteur, c’est toujours le secteur associatif qui prévaut. Il reste des inégalités face auxquelles nous devons trouver des solutions pour pouvoir évoluer en tant que professionnels et ainsi, donner le choix aux particuliers qui font appels aux services d’aide à la personne.
Avez-vous entendu parler de la crise que subissent actuellement les services d’aide à domicile publics ? Qu’en pensez-vous ? Pensez-vous être épargné par ce contexte ? Si oui, à quoi cela tient-il ?
La crise dans les services publics fait régulièrement la une de la PQR mais nous ne pouvons nous comparer à eux ni en taille ni en services rendus. Pour être rentable, nous n’avons d’autre choix que de gérer notre activité au plus près : frais de structure, avec des locaux à minima, frais de gestion administrative que nous assurons et ne répercutons pas réellement dans nos coûts, salaires.
Enfin pour être objectif, il m’arrive de refuser des interventions non rentables, fractionnées à la demi-heure et j’ai aussi l’atout supplémentaire d’effectuer des prestations de jardin, de bricolage et de gros nettoyages avec l’agrément simple plus rentables en terme de marge que les prestations d’aide ménagère classiques.
Communiqué de la franchise Plaisir d’Aider