La Société Sylvan a déposé le bilan en avril dernier. C’est sous le nom d’In Signum que le franchiseur a été placé le 22 mai en redressement judiciaire par le Tribunal de Paris, avec une période d’observation de quatre mois ; son siège avait en effet été transféré dans cette juridiction le 23 janvier 2007. Jean-Michel Roques, le patron de Sylvan, exerce pourtant son activité depuis la région d’Angoulême.
L’entreprise s’était rapidement développée, le nombre de franchises était passé de 7 à 24 entre 2005 et 2007. Un développement qui peut être qualifié de trop rapide puisque la Société In Signum accuse un déficit de 1,2 millions d’euros. Jean-Michel Roques doit donc présenter son plan de redressement d’ici fin septembre, échéance de la période de quatre mois.
Mais il doit aussi préparer sa défense devant la justice pénale puisqu’il paraîtra devant le Tribunal Correctionnel pour abus de confiance avant la fin de l’année. Il répondra d’agissements qui datent de 1998, alors qu’il était directeur d’une association d’échanges internationaux, SILC, dont il avait été licencié pour faute lourde. Une plainte avait d’ailleurs été déposée par les dirigeants pour escroquerie, des pratiques délictueuses ayant été constatées, ainsi qu’un trou de 4 millions de francs dans les caisses de l’association. D’après l’enquête, l’abus de confiance présumé aujourd’hui porterait sur une somme de 450 000 euros.
Vu dans La Charente Libre du 19 juillet 2008