AC-FRANCHISE : Votre participation au salon de la franchise de Milan a été remarquée par tous les professionnels. Etait-ce votre première participation ?
Du Pareil Au Même : En effet, nous venions à Milan pour la première fois.
AC-F : Combien de magasins avez-vous en Italie ? Dans quelles villes ? En propre ? En Franchise ?
DPAM : Nous avons à ce jour 20 magasins en Italie. Parmi ceux-ci, 9 sont des succursales : Turin Le Gru, Rescaldina, Metropoli (un centre commercial près de Milan), Milan Corso Buenos Aires, Milan via Dante, Bologne, Florence, Rome viale Libia, Rome via Tuscolana. Les 11 magasins affiliés se situent à Gênes, Pontdedera, Rovigo, Faenza, Olbia, Ostia, Foggia, Siracusa, Palermo et Acireale.
AC-F : De quand date votre première implantation en Italie ?
DPAM : Nous y avons ouvert notre premier magasin en février 2000.
AC-F : Quel est le niveau de performance atteint par ces magasins ?
DPAM : Nous réalisons un chiffre d’affaires moyen au m² de 11.000 euros TTC. Un magasin à Milan dépasse même les 21 000 euros le m².
AC-F : Quelles sont les différences entre la France et l’Italie concernant le marché, la concurrence, les produits, la saisonnalité, etc. ?
DPAM : Le marché italien est moins concurrencé par rapport à la France. Il n’y avait pas de concept similaire quand nous nous sommes implantés en 2000. Nos concurrents sont à ce jour entre autres Iana Bimbi, Bimbus, Zara et H&M.
Concernant les produits, il faut savoir que nous vendons plus de layette (3-23 mois) qu’en France, la layette représente 42% des ventes contre 30% en France. Nous faisons des exclusions sur certains coloris, voire sur certains produits qui pourraient être trop chauds, comme les produits molletonnés qui doivent être non grattés. La saisonnalité est identique, les ventes de produits été durent peut-être un peu plus longtemps.
AC-F : Quelles difficultés sont propres à l’Italie ?
DPAM : Les difficultés rencontrées en Italie sont comparables à celles du marché français, à la nuance près que notre notoriété y est moindre.
AC-F : Avez-vous d’autres projets internationaux ?
DPAM : Nous réfléchissons actuellement à d’autres implantations à l’étranger. Nous avons déjà un contact en Roumanie avec lequel nous sommes en pourparlers. Un pays comme l’Allemagne ne nous intéresse pas pour l’instant en raison de son marché réputé difficile.