L’immeuble du Groupe Régis dresse sa façade dans un des quartiers les plus vivants de Paris, entre gare de l’Est et gare du Nord. Le groupe REGIS France résulte de la fusion du groupe JLD (450 unités) et du groupe des marques Saint Algue (lui-même constitué des marques Saint Algue, Coiff & Co, Intermède et City Looks) soit 580 salons. REGIS Corp a racheté à Gérard Glémain en 2002 le groupe des marques Saint Algue et en 2003 le groupe JLD à Monsieur Jean Louis David.
« Nous avons centralisé les outils de gestion, dit Cyrille Bach, mais Régis n’a pas touché aux enseignes ». Et le poste de Cyrille Bach n’est pas lié à une « américanisation » des structures. Il est lié à un développement naturel -et croissant- des franchisés multi-salons dans le Groupe. « Chez saint Algue, les 57 multifranchisés ont de 3 à 19 salons, et pésent plus de 50% de Saint Algue » explique Cyrille Bach.
La coiffure, rappelle Cyrille Bach, a des ratios simples : la masse salariale pése de 35 à 40% du CA… Son rôle est d’aider et de conseiller les franchisés multisalons dans les domaines du social, du management, du marketing, sans pour autant s’ingérer dans les affaires du franchisé. « Anticiper coûte toujours moins cher, rappelle Cyrille Bach. Récemment, un franchisé multisalons a réuni toute son activité sur une seule sociéte, monté un comité d’entreprise… Il est toujours préférable que la démarche vienne du patron. »
Et restructuration des opportunités de carrière : « Toujours pour aider ces multi franchisés à mieux travailler, se sont mis en place ce que l’on appelle des district managers. En dépit du titre, ce sont des salariés des salons qui ont un fort relationnel et des aptitudes au management, et assurent, pour les salons d’un même franchisé, des missions de gestion, de coordination; leur rôle est de superviser un groupe de 8 à 10 salons » rapporte cyrille Bach.
Ainsi se développe Saint Algue, sur un rythme que l’énergie commerciale et artistique de ses équipes poussent.
« Vous entrez à 16 ans comme apprenti, vous devenez coiffeur ou technicien, puis collaborateur relais, puis manager, puis associé minoritaire ou majoritaire, puis district manager, puis franchisé… Vous pouvez aussi devenir responsable artistique pour un franchisé multisalons… Et c’est ainsi que le réseau progresse! », conclut Cyrille Bach, énergique brasseur d’informations et de bonnes pratiques.
Extrait du Journal de la Franchise