Franck Poncet, président d’Emova group, leader des fleuristes franchisés en France, demande à l’État de considérer le commerce de fleurs comme un commerce de 1ère nécessité. L’idée étant de pouvoir rouvrir les magasins dans 2 semaines et de reprendre la vente des fleurs, dès à présent, sur les trottoirs, devant les pas-de-porte.
Les fleuristes proposent une solution pour maintenir leur activité
En France, où on compte entre 13 000 et 14 000 fleuristes, plus de 2 000 ont dû mettre la clé sous la porte lors du 1er confinement, 40 millions d’euros de fleurs ont été détruits, et 1 080 emplois ont été supprimés chez les fleuristes, selon une enquête réalisée par Val’hor, l’interprofession du végétal.
Franck Poncet, président d’Emova group, détenant les franchises Monceau Fleurs et Au nom de la Rose, a affirmé que les fleuristes ont pu rester ouverts pour le week-end de la Toussaint mais s’ils sont obligés de garder leurs portes fermées jusqu’au 1er décembre, cela constitue un énorme danger pour les commerces ainsi que leurs fournisseurs, en France et en Europe.
D’autre part, les ventes de sapins de Noël devraient commencer la dernière semaine de novembre et représentent d’habitude 20 %, voire 35 % du chiffre d’affaires de décembre pour les fleuristes.
Franck Poncet demande donc à l’État de permettre aux fleuristes de rouvrir leurs portes dans 2 semaines et de continuer à proposer leurs produits, dès à présent, sur les trottoirs.
Bien évidemment, il y a aussi la solution de la vente à distance permettant aux clients de prendre commande par téléphone ou sur site pour se faire livrer ou retirer sa commande en magasins. Malheureusement, tous les fleuristes ne sont pas organisés pour proposer ce type de service, sans oublier que fleuriste, c’est avant tout un métier de proximité et de conseil.