Philippe LÉCORCHÉ, 55 ans, est franchisé du réseau Age d’Or Services depuis 1994. Il livre ci-après son retour d’expérience après 23 années d’activité sous les couleurs du réseau. Il fait partie de ceux qui ont rejoint le réseau très tôt en faisant confiance au créateur du concept, Fabrice Provins. Depuis les choses se sont professionnalisées bien entendu mais Philippe Lécorché ne semble pas regretter une seconde d’avoir eu confiance dans ce concept.
Rappelons que l’Age d’Or Expansion a été créé le 6 juin 1991. C’est une filiale de CNP Assurances depuis 2001. Avec 180 implantations en France métropolitaine et dans les DOM-TOM. L’Age d’Or est membre de la Fédération Française de la Franchise (FFF) et de la Fédération des Réseaux Européens de Partenariat et de Franchise (IREF).
Les services proposés sont : aide à domicile, accompagnement, petit jardinage, petit bricolage, livraison à domicile, portage de repas, installation d’appareil de téléassistance (en partenariat avec un téléassisteur).
Comment êtes-vous entré en contact avec votre enseigne ?
Philippe Lécorché : « Presque par hasard, à la lecture d’un article, à un moment où je recherchais une nouvelle orientation professionnelle. J’avais alors 33 ans!
Le premier contact s’est déroulé au siège de L’Age d’Or Expansion SA, à Saint André les Vergers, en avril 1994. J’ai été reçu par le créateur du réseau. Il a fallu ensuite s’entourer de certitudes sur le franchiseur, sur la validation du projet professionnel et son impact sur la vie familiale, et bien sûr faire le nécessaire quant au financement. La signature du contrat de franchise a eu lieu en juillet 1994. J’ai démissionné dans le même temps et j’ai quitté mon ancien emploi le 31 août. La franchise était pour moi une évidence. Devenir indépendant oui, mais pas tout seul. La franchise apporte une expérience, un savoir-faire, des outils et un accompagnement irremplaçables. Je ne voulais pas avoir à inventer des choses qui avaient été déjà pensées, réfléchies et validées, notamment en termes de communication, de procédures et de concept.
Votre franchiseur a-t-il concrètement respecté tous les points sur lesquels il s’était engagé ?
PL : Si je fais le bilan de ces 23 années de collaboration avec mon franchiseur, je peux dire que, globalement, nos relations ont toujours été bonnes. Il y a eu des évolutions que nous avons accueillies avec enthousiasme, comme par exemple le jour où le réseau a été doté d’un logiciel informatique dédié, au début des années 2000. Je pense d’ailleurs que cela a grandement facilité le développement de notre franchise.
Quels sont les services que vous apporte votre franchiseur au démarrage de votre activité ?
PL : En 1994, le franchisé se voyait remettre un kit de création d’entreprise à déposer en chambre de commerce, un lot de papeterie et de flyers photocopiés, et une « bible » d’une vingtaine de pages. La formation se résumait alors à une journée d’immersion au sein de l’agence troyenne, et l’animation à un numéro de téléphone dédié que nous pouvions utiliser en cas de besoin. Aujourd’hui, tout cela a bien changé ! Les franchisés qui entrent dans le réseau sont sélectionnés, formés, accompagnés tout au long de leurs démarches, mais aussi de la création et du développement de leur entreprise. De nombreux outils sont mis à leur disposition et un animateur les « coache » quasiment au quotidien s’il le faut.
Etiez-vous « de la profession » avant de vous lancer ? Si non, pourquoi avez-vous changé de secteur d’activité ?
PL : Pas du tout ! J’achetais et vendais des gamelles et de bidons, des tentes et des sacs à dos… pour une petite société de VPC. Je ne me plaisais plus dans cette société et mon entourage familial, me connaissant bien, m’a susurré l’idée de créer un service d’accompagnement pour personnes âgées. C’est à ce moment-là que j’ai lu un article parlant d’Age d’Or Services, qui commençait à développer son réseau et sa palette de prestations.
Il est certain que mes aptitudes à rendre service ont été déterminantes dans mon choix de me lancer. En revanche, les autres aspects du métier (l’aspect réglementaire et administratif par exemple) ont été plus difficiles à acquérir.
J’ai toujours besoin de mon franchiseur ! Et il répond à mes besoins à plus d’un titre : démarche qualité, animation, communication, logiciel métier…
Les relations avec vos collègues franchiséssont là aussi incontournables, c’est pour cela que nous adhérons à un réseau. L’entraide, les visites en agence, les échanges sont toujours enrichissants.
L’esprit « réseau » est réellement effectif même si, à notre grand regret, nous n’avons que peu de temps chacun à y consacrer.
La formation vous a-t-elle permis concrètement de démarrer votre activité dans des conditions optimales ?
PL : Dans mon cas, très franchement non. Mais ça, c’était avant ! Il y a 23 ans. (les choses ont bien évolué)
En termes de chiffre d’affaires, avez-vous atteint vos objectifs ?
PL : En termes de chiffre d’affaires, oui, tout à fait. Cependant la vigilance doit être constante si l’on souhaite atteindre la rentabilité… et la conserver !
A mon sens la première des actions est d’entretenir un fichier clients à jour. Cela permet d’exploiter ses propres informations dans le cadre d’un concept multiservices. Ensuite, renforcer notre notoriété par une présence plus importante sur internet (site internet, réseaux sociaux), continuer à développer et entretenir nos relations avec nos prescripteurs locaux, informer clients et prescripteurs de nos actualités, mais aussi justement apporter de la nouveauté dans nos pratiques et dans nos offres.
Le concept Age d’Or Services a considérablement évolué en 25 ans. Du mono-service, nous sommes passés au multi-services, mais toujours vers une même population cible. L’aide à domicile est devenue l’activité principale et incontournable.
Auriez-vous pu mener à bien votre activité si vous aviez dû la créer seul ?
PL : Certainement pas, mais je ne le souhaitais pas non plus. Et si c’était à refaire, je signerai à nouveau avec mon franchiseur, sans aucun doute ! Les valeurs défendues et appliquées dans ce réseau font sa force.
Quels conseils donneriez-vous aux candidats intéressés par votre enseigne ?
PL : Le réel savoir-faire du réseau dans la création et le développement d’entreprises de services à la personne, et une expérience de plus 25 ans sur ce secteur sont autant d’atouts à prendre en compte. Mon premier conseil serait de bien analyser et comprendre au préalable le système de la franchise. C’est un véritable mariage « franchisé / franchiseur », avec un « contrat de mariage » qui détermine les obligations des parties. Ne jamais perdre de vue que c’est ensemble, dans le dialogue et l’application d’un concept que la relation « gagnant / gagnant » va s’établir et perdurer.