Nous sommes des professionnels reconnus du cadre et de l’image et nous sommes polyvalents. A Point Cadres nous apportons un service immédiat : 80 % de nos clients repartent avec leur cadre, le stock est important. Mais nous pouvons aussi fournir du sur mesure, d’ailleurs c’est un service en augmentation.
AC Franchise : Comment avez-vous décidé d’adhérer au réseau Point Cadres ?
Monsieur Richard : J’étais directeur d’un magasin Connexion, Hifi, TV, Vidéo… Avec qui je travaillais depuis 20 ans, je suis parti et j’ai envisagé de me mettre à mon compte. Je me suis donc rendu au Salon de la Franchise à Paris en mars 2003. C’est là que mon choix s’est arrêté pour cette enseigne. J’ai été sensible au secteur d’activité de l’encadrement, qui est en pleine expansion, j’ai des affinités avec ce réseau qui avait déjà une très bonne réputation, c’est un très bon concept.
AC F : Quelle difficulté avez-vous rencontrée au moment de votre installation ?
M. R. : C’est un peu particulier car l’entreprise a connu un redressement judiciaire en août 2003 quelques jours avant l’ouverture de mon premier magasin à Epinal (Vosges, 88). Mon banquier, Banque Populaire, m’a soutenu…. Point Cadres a également réussi à me fournir les cadres et je me suis débrouillé avec quelques fournisseurs en parallèle. Ensuite Bricorama a repris rapidement l’enseigne et c’est reparti, dans de meilleures conditions d’ailleurs, par exemple les royalties ont baissé à 6,5 %, toute la publicité est intégrée, et le prix d’achat des cadres a baissé de 15 %. Il faut savoir que Point Cadres est notre fournisseur exclusif de cadres, en revanche nous avons au moins 80 % de liberté par rapport au choix des images. Donc maintenant tout est parfaitement rentré dans l’ordre et j’ai pu ouvrir un deuxième magasin à Saint-Dié-des-Vosges (88), puis un troisième dans le centre commercial de Cora à Nancy.
ACF : Comment êtes-vous organisé aujourd’hui ?
M. R. : Je suis à peu près à mi-temps sur le magasin d’Epinal avec un jeune qui fait un bac pro en alternance et que je vais bientôt embaucher. A St-Dié j’ai une personne et à Nancy j’ai 3 personnes, dont un couple, car ici les horaires ont une amplitude très large de 9h à 20 h 30, tous les jours sauf le dimanche, il faut donc assurer le roulement du personnel. Je leur demande essentiellement des qualités de vendeur : accueil, amabilité, ponctualité, etc. Mais bien sûr ils sont formés aux méthodes de travail Point Cadres. Pour ces trois magasins j’ai deux SARL dont je suis gérant et je circule entre les trois… Le franchiseur n’intervient pas dans cette organisation, c’est mon affaire. Actuellement l’activité est excellente : à Epinal le premier trimestre a vu une augmentation de + 15 points par rapport à 2004, pour l’année dernière le chiffre d’affaires a été de 200 000 HT à peu près.
ACF : Auriez-vous un conseil à donner à un candidat qui voudrait installer un magasin Point Cadres ?
M. R. : Je lui dirais d’abord qu’il peut y aller, c’est un bon concept, les produits et les prix sont bien suivis par notre franchiseur. Bien sûr il est bon qu’il ait quelques affinités avec la décoration car on doit être reconnu comme professionnel. Mais surtout mon conseil, c’est qu’il choisisse bien l’emplacement, c’est essentiel : une bonne visibilité, le produit est visuel. Je pense qu’il faut un emplacement n° 1 ou 1 bis avec une vitrine assez grande, à Epinal elle l’est particulièrement puisqu’elle fait 14 m. Pour les magasins de St Dié et Nancy j’ai respectivement 7 et 10m. La vitrine c’est 80 % de la réussite.
La concurrence se situe soit vers le haut de gamme avec l’encadrement traditionnel des oeuvres d’art, soit dans la grande distribution. Nous offrons un service de meilleure qualité adapté au marché actuel.