Cependant, bien qu’en développement, le secteur des services à la personne rencontre des freins divers, dont certains – malgré notamment la réussite de nombreux réseaux de franchise dans ce domaine* – persistent encore et méritent d’être dépassés.
Une chose est sûre, malgré les efforts institutionnels, le secteur des services à la personne, récent dans l’économie française, souffre encore aujourd’hui d’un manque certain de visibilité.
En effet, ce n’est véritablement qu’en 2004 que la notion de « services à la personne » a été définie. L’enjeu ? Unifier les nombreuses appellations alors utilisées (aides à la personne, services à domicile, services de proximité, etc). Elle est d’ailleurs encore étroitement liée à l’image négative des petits boulots et de travail au noir. Dans l’esprit des Français, c’est une notion encore synonyme d’un travail peu qualifié, à temps partiel, d’horaires décalés et flexibles, de faibles rémunérations, de manque de filières de formation…
L’émiettement du secteur a été longtemps aussi un frein au développement des services à la personne. Les opérateurs structurés étaient principalement des associations d’aide à domicile, des associations intermédiaires et des entreprises d’insertion. Peu connus du grand public ou en tout cas, non identifiés au secteur des services à la personne, ils n’arrivaient pas à se faire une vraie place sur le marché. L’emergence de réseaux de franchise a sans aucun doute inverser la tendance : ils contribuent fortement à une professionnalisation du secteur et à une meilleure image.
* Nous pouvons citer les franchises suivantes : Age d’Or Services, Babychou Services, Coviva, Domidom, Educazen, Axeo, Un Monde de Services.