Les entreprises de diagnostics immobiliers n’ont pas été épargnées par l’association de consommateurs et les résultats ne jouent pas en leur faveur.
Sur 4 maisons visitées par 16 diagnostiqueurs, deux ont été classées dans 3 classes énergétiques différentes, une dans deux étiquettes différentes, une seule a eu la même étiquette des diagnostiqueurs. Encore plus aberrant, une maison a été classée selon les différentes entreprises en C, D, ou E avec des variations de consommation qui varie de 144kWh à 244 kWh par m2 et par an.
Si cela parait inquiétant quant à la fiabilité des contrôles, il faut préciser que les normes fixées par l’état ne sont pas suffisamment encadrées et les mesures techniques demandent à être plus normées pour pouvoir engager la responsabilité du diagnostiqueur en cas d’erreur.
L’association de consommateur UFC-Que choisir s’est tournée vers les pouvoirs publics et la ministre de l’Ecologie, du Développement durable, des transports et du logement Nathalie Kosciusko-Morizet et Benoist Apparu, Secrétaire d’état chargé du logement rappelaient « qu’un vaste plan d’actions a été engagé dès octobre dernier pour rendre plus fiable le diagnostic de performance énergétique ». « Il porte sur 7 points essentiels, tels que l’amélioration des méthodes de calcul pour la réalisation des diagnostics (…) il s’agit aussi d’améliorer la compétence des diagnostiqueurs en particulier par la formation »
Face à ses nouvelles règles, les réseaux de franchise de diagnostic immobilier sont incontestablement mieux armés pour s’adapter. Ils sont ,de part le système de franchise lui-même, structurés à la base et ont déjà mis en place des chartes de qualité que tous leurs franchisés doivent appliquer. Ils assurent aussi une formation technique permanente qui est un point essentiel sur ce segment de services.
C’est donc une opportunité pour eux de prendre des parts de marché et d’affirmer leurs compétences et celles de leurs franchisés.