La franchise Casino Proximité propose trois types de concepts : Spar, Spar Supermarché et Vival. Ces commerces de proximité ont un rôle primordial dans les petites villes et permettent aux habitants d’avoir accès à différents produits et services, adaptés en fonction de l’implantation du magasin.
Chez Casino, toujours actif sur plusieurs enseignes, la stratégie de développement multicanal se matérialise jusqu’au format de supermarché pour les entrepreneurs indépendants. « Les supermarchés Casino proposent 15 000 références contre 3000 à 4000 sur une supérette, sur des surfaces variant entre 1000 à 3000 m2. Ils subissent moins les effets de mode que dans le domaine du vêtement ou de la restauration. Et jouent même la complémentarité avec Internet en étant point de retrait CDiscount, site appartenant au Groupe Casino, ce qui génère du trafic de clientèle en magasin. Dans notre secteur d’activité plutôt stable, offrant une belle visibilité au franchisé et un investissement pérenne, l’enjeu financier est important, avec des chiffres d’affaires situés entre 3 et 30 millions d’euros, et le management de 10 à 30 salariés. Le supplément d’âme… et de CA est apporté par un franchisé bien implanté localement. L’un d’eux, détenant une vingtaine de points de vente sous enseignes du Groupe Casino, est même président du conseil de surveillance d’un club de ligue 1″ explique Jean-Philippe Lajambe.
Le métier du franchisé change selon les trois typologies d’implantation : en milieu urbain avec une clientèle jeune, en périphérie de villes ou en zone rurale. « Nous avons une soixantaine de projets en portefeuille pour accompagner l’actuelle mutation des villes et des campagnes. L’offre de produits et la façon de communiquer et travailler ne sont pas les mêmes selon les lieux. Par exemple, un quart des ventes est représenté par le bio à Paris, tandis qu’à Mont-de-Marsan, on réalise des foires au foie gras. Nous sommes dans un commerce de précision. Notre secteur est en train de bouger, avec de fortes attentes des consommateurs en matière de services. D’où l’obligation de ne pas réduire le personnel en magasin« . conclut Jean-Philippe Lajambe.
Témoignage issu du Guide complet de la franchise 2012, de François Simoneschi en collaboration avec Valérie Froger.