Francis : « Dans un an je vais partir de ma société car je vais être licencié suite à un plan de licenciement prévu. Effectivement dans un an je vais devoir me reconvertir, soit rester dans mon métier, soit trouver éventuellement une autre carrière et la franchise m’intéresse à ce titre puisque c’est quelque chose d’assez intéressant à plusieurs niveaux, c’est une reconversion, une nouvelle méthode de travail qui m’intéresse puisque j’ai travaillé par le passé dans le commerce.
La franchise pour moi c’est une nouvelle opportunité, une nouvelle voie de carrière, souvent dans les plans de licenciement ou les plans de sauvegarde de l’emploi, nous allons repartir avec une certaine indemnité qui peut permettre justement d’investir et de franchir ce pas dans le monde de la franchise et ce n’est pas négligeable.
Je voudrais ouvrir une franchise en famille, ma sur étant une auxiliaire parentale s’intéresse à tout ce qui est lié au secteur de l’enfance. Certaines marques de prêt à porter qui ont l’air d’être bien implantées et en cours de croissance, nous intéressent aussi.
C’est assez varié, je vais devoir certainement étudier tout cela bien au calme après pour faire notre choix. L’emplacement est capital ! Et pour moi habitant Paris et pour optimiser vraiment mon mode de travail, je vais rester sur Paris voire aux alentours de Paris, ne pas trop m’éloigner ou aller en Province. »
AC Franchise : Avez-vous des craintes concernant la franchise ?
Francis : « Ma crainte c’est surtout au niveau financier, voire l’investissement initial, car je pense que suivant les sociétés l’apport et l’investissement financier sont importants donc tout cela doit être bien préparé d’autant qu’il y a un business plan, toute une aide…
Je dirais qu’aujourd’hui une franchise c’est quand même un avantage dans la mesure où les marques sont déjà connues et vous encadrent. D’un autre côté vous avez pas mal d’investissements à fournir, bien sûr il y a une relation de confiance entre franchiseur et franchisé, cette relation de confiance doit être vraiment forte.
À mon avis c’est un investissement de part et d’autre, il y a certainement une attente pour le franchisé, une attente pour le franchiseur, il y a des objectifs de chaque côté. Et comme tout projet, il doit être bien préparé, bien bâti et nous ne sommes pas à l’abri, nous avons des craintes comme pour toute ouverture de commerce ou d’affaires, il faut être vraiment prêt, être solide et avoir un degré de motivation assez fort. »