La franchise de vêtements veut renforcer sa présence dans l’hexagone

Elle a évolué ensuite vers un casual plus mode pour revenir à la fin des années 90 à son style d’origine avec en plus, une montée en gamme dans les collections et les matières. Les accessoires trouvent à ce moment là leur place dans les vitrines des magasins Olly Gan et la collection se décline en 2 univers : un côté très city et un autre sportswear  ville. Elle opère sur le créneau du milieu de gamme avec des prix abordables (60 € la chemise, 300 € le costume).

Le réseau Olly Gan s’est développé en commission affiliation comme la majorité des distributeurs textile et compte 90 boutiques dont 57 succursales et 33 commissions affiliation.

Le début des années 2000 a été assez chaotique pour Olly Gan et le nouveau souffle est venu en 2007 avec le rachat de la marque par le groupe LBO France qui détient maintenant 60% du capital et l’arrivée d’un nouveau dirigeant en la personne de Claude Guigou. Celui-ci a passé 10 ans dans le groupe Beaumanoir (Cache-cache, un Jour ailleurs) et connaît bien le textile et la distribution en réseau. Il a entièrement revu la politique commerciale de la marque. Finies les stars du X (Rocco Siffrédi et Clara Morgan) comme vecteur de communication.

Aujourd’hui, Olly Gan se porte bien, la marque est de nouveau sur les rails et prévoit un parc de 200 magasins en France dans les années à venir (une centaine pour la fin de l’année) dans des villes de 50 000 habitants ou plus sur des surfaces de 80 m2 environ.

Le déploiement à l’international n’est pas d’actualité pour le moment, la stratégie court terme est de trouver sa place sur le marché français grâce à la valorisation de son image.