Sébastien Grandjean, franchisé des enseignes Dessange et Camille Albane à Grenoble, a été interviewé par Franchise Magazine. Il a saisi cette occasion pour évoquer son parcours professionnel, débutant comme coiffeur et évoluant grâce à la marque. Aujourd’hui, il supervise des équipes et gère plusieurs salons de coiffure.
Retour sur le parcours de l’adhérent
Sébastien Grandjean a intégré le réseau directement en contrat d’apprentissage après avoir suivi un parcours scolaire jusqu’au bac scientifique. Ayant accumulé de l’expérience professionnelle pendant ses études, il avait le choix de poursuivre ses études ou d’entrer dans le monde du travail. Il a opté pour la seconde option, en choisissant la coiffure, une voie qui l’attirait notamment parce que sa mère exerçait déjà ce métier. Sa curiosité l’a conduit à découvrir la marque Dessange à seulement 18 ans, et il se dit encore aujourd’hui chanceux d’avoir rejoint cette enseigne.
« Je suis rentré en tant qu’apprenti dans le groupe Dessange à Lyon, qui possédait 3 salons de la marque Dessange et 7 salons de la marque Camille Albane », relate-t-il.
Sébastien débute son apprentissage au salon Dessange, rue Jarentes à Lyon. Après avoir obtenu son CAP, il poursuit sa formation en brevet professionnel au salon Dessange, place Maréchal-Yauté, dans le 6ème arrondissement. Par la suite, il revient dans le salon de ses débuts, rue Jarentes, où il avait fait son apprentissage, et y prend la relève de son maître d’apprentissage en tant que coiffeur.
« Ma carrière avait commencé à ce moment-là en tant que coiffeur. Une dizaine d’années après, suite à un petit parcours à l’étranger, j’ai repris un salon dans ma ville d’origine parce qu’il avait fermé et qu’il devait être repris. La marque m’a sollicité pour reprendre ce salon, alors je me suis lancé en 2010 ».
À l’époque, le salon fonctionnait déjà, mais les propriétaires, en fin de carrière et confrontés à des problèmes familiaux, ont décidé de vendre. Il a ainsi pu racheter le salon pour 50 000 euros et se lancer avec un outil de travail déjà opérationnel.
« C’était plutôt un tremplin, un avantage pour moi ! ».
Grâce à son expérience avec le master franchisé de la marque Dessange, il avait déjà suivi un parcours de formation, non seulement en coiffure, son domaine principal, mais aussi en gestion et management, ayant déjà acquis des compétences en formation et en gestion de personnel.
« J’ai donc été très accompagné durant mon parcours de coiffeur au sein de la marque Dessange ».
Suite à la reprise, il a redémarré seul avec une coloriste, un assistant et une conseillère beauté esthéticienne qui s’occupe aussi de l’accueil.
« J’ai commencé en 2010 à 3 collaborateurs et revendu ce salon l’année dernière avec 6 collaborateurs. J’ai réussi à redévelopper le chiffre d’affaires assez rapidement. Il m’a fallu 3 années pour remettre le salon sur les rails ».
Après avoir repris le salon de Sanche-de-Moulin en 2010, Sébastien a repris le salon Dessange de Grenoble en 2016, suite au départ en retraite du propriétaire. Ce grand salon, comptant 11 collaborateurs, lui a permis de retrouver un environnement similaire à celui des salons lyonnais où il avait précédemment travaillé.
« J’avais besoin de cette émulation. J’ai repris ce salon-là pour cette raison et ça se passe plutôt bien ».
Sébastien est également adhérent de la marque Camille Albane. En 2020, il a repris le salon Camille Albane à Grenoble, d’une superficie de 150 m², après que l’ancien adhérent ait cessé son activité pour des raisons familiales. Cette reprise a eu lieu un mois avant la fermeture due au Covid en 2020.
Par ailleurs, en 2020, Sébastien a également relancé le salon Dessange de Voiron, qui avait été actif dans les années 80.
« C’est une ville de 20 000 habitants qui ressemble beaucoup à ma première expérience à Moulins. Ici, j’ai cinq collaborateurs. C’est un salon qui a plutôt bien démarré et qui fonctionne assez bien. Depuis l’année dernière, je suis associé sur le Salon Dessange de Vienne, dans l’Isère ».
Sébastien, qui est chez Dessange depuis 25 ans et est très attaché à la marque, reste toujours attentif aux opportunités de reprises ou d’évolutions au sein du groupe.
Selon lui, pour devenir franchisé Dessange, il est essentiel, dans un premier temps, d’être coiffeur. Il est également important d’être un bon gestionnaire, d’apprécier l’univers haut de gamme et de savoir satisfaire les clients.
Quel conseil donner à quelqu’un qui hésiterait à intégrer le réseau Dessange ou Camille Albane ?
« Il faut y aller, on est très bien entouré, il y a une très belle équipe au siège et la marque est là pour nous accompagner dans notre parcours, aussi bien de coiffeur que de gestionnaire de salon. J’en suis la preuve, j’ai commencé comme coiffeur et aujourd’hui, grâce à la marque, j’ai pu grandir et savoir m’occuper d’équipes et gérer des salons de coiffure. Je pense qu’il y a tout un univers autour de la marque qui nous permet de grandir soi-même ».
Retrouvez l’intégralité du podcast de Sébastien Grandjean sur Franchise Magazine.