Alexandre Vannier était spécialiste de la communication digitale avant de se reconvertir en rejoignant le réseau Perene et en ouvrant sa concession à Mâcon. Interviewé par Franchise Magazine, il explique les raisons qui l’ont amené à rejoindre la franchise Perene.
« Un accompagnement extrêmement complet »
Alexandre Vannier a travaillé une vingtaine d’années dans la communication digitale, à travers différentes agences, puis s’est installé en Bourgogne, il y a une petite dizaine d’années. Depuis quelques années, il a eu l’envie de se réorienter professionnellement et d’avoir une activité plus locale.
« Pendant mes années de communication digitale, j’ai eu à titre personnel un certain nombre de chantiers de rénovation sur lesquels j’ai assuré à la fois le rôle d’architecte et de maître d’œuvre. Je me suis dit que pour la deuxième partie de ma carrière professionnelle, cela pouvait être intéressant de m’orienter dans cette voie. Ce que j’ai fait en rejoignant l’enseigne Perene justement ».
Souhaitant se relocaliser pour ne plus faire d’aller-retour vers la région parisienne tout en ayant une activité plus concrète, il décide de faire de sa passion un métier, c’est à dire « rénover les intérieurs, repenser les intérieurs particuliers ou professionnels, avec à la fois une problématique d’agencement, de décoration et aussi une problématique plus technique en rapport avec les travaux ». C’est donc cette passion qui lui a permis de se réorienter sur ce nouveau métier.
Lorsqu’il a contacté Perene, il a pu constater qu’il n’y avait pas de magasin dans sa zone. Dès les premières prises de contact, il a été séduit par le fait qu’une grande partie des franchisés Perene étaient des personnes en reconversion. Âgés de 40, 50 ans, ces derniers avaient eu envie de se réorienter dans ce secteur en 2ème partie de leur carrière professionnelle.
« Perene a la qualité de proposer un accompagnement extrêmement complet, extrêmement poussé, qui dure environ quatre mois, avec beaucoup de formations théoriques avec des intervenants de très haut niveau, au siège à Annecy, et puis des expériences sur le terrain, en magasin Perene, pour vraiment se confronter au quotidien d’une boutique. Et c’est cette formation aussi qui permet à la fois, bien évidemment, d’acquérir des compétences complémentaires, mais aussi de bien se rendre compte de ce que c’est que ce métier, les exigences qu’il faut et les qualités qu’il faut avoir pour effectivement être un bon agenceur Perene », détaille le franchisé à propos de ce qui l’a séduit chez Perene.
Un processus avec différentes étapes pour devenir franchisé Perene
Le processus de recrutement du réseau Perene commence par les premières journées d’information. Il y a un processus de sélection, avec différentes étapes pour devenir franchisé Perene.
« Déjà, il faut montrer au travers de différentes discussions, différents échanges, que vous avez un profil intéressant pour l’enseigne et que vous êtes apte à devenir agenceur. Il y a aussi des aspects financiers. Et il y a ensuite la formation qui démarre. Deux sessions sont organisées en général chaque année, une au printemps et une à l’automne. Donc on peut se greffer sur l’une ou l’autre en fonction de là où on en est dans notre projet. Et cette formation se déroule à 80 % en présentiel au siège de l’enseigne », explique Alexandre Vannier.
Alexandre Vannier a donc créé son magasin Perene à Mâcon, d’une surface d’environ 150 m², la surface recommandée par l’enseigne. Le concept ne privilégie en effet pas les grands showrooms avec énormément d’exposition mais veille plutôt à mettre en place un lieu à l’image de l’agenceur et à l’image de la marque. L’idéal est de mettre en avant quelques agencements qui correspondent aux différentes pièces de la maison, pour avoir suffisamment d’espace pour montrer la décoration, du mobilier.
Selon le franchisé Perene, pour rejoindre le réseau, il faut surtout être un entrepreneur dans l’âme.
« Quand c’est une reprise, il y a un historique, mais quand c’est une création, il y a quand même une grande part d’inconnu. Il faut donc investir financièrement, aller chercher des financements, trouver un local, bien étudier la zone. Il y a donc cet aspect entrepreneurial qui est assez important, comme finalement beaucoup de franchises. Après, en ce qui concerne la franchise Perene, je pense que la deuxième qualité majeure c’est le goût pour l’agencement, le goût pour la décoration, avec un périmètre d’intervention assez large qui rend le métier plus complexe puisqu’il faut être aussi bon en connaissances en électroménager qu’en connaissances techniques, qu’en connaissances mobilier, décoration, etc. C’est un profil qui demande beaucoup de connaissances mais qui rend le métier assez passionnant », explique l’adhérent Perene de Mâcon.
En ce qui concerne les conditions financières, il faut prévoir un investissement personnel de 60 000 euros. L’investissement global dépendra d’un certain nombre de paramètres tels que l’emplacement, la taille du magasin… En général, le lancement d’un projet Perene requiert de 250 000 à 300 000 euros d’investissement, entre la rénovation, la décoration, le rafraîchissement, toute la partie mobilier, décoration…
Quels conseils à quelqu’un qui hésiterait encore à se lancer en franchise ?
Le 1er conseil qu’Alexandre Vannier aurait à donner serait « de bien profiter des conseils que la marque peut nous donner, de l’accompagnement dont on peut bénéficier, c’est à dire au travers des formations mais aussi des différentes personnes qui, chez Perene, accompagnent les futurs concessionnaires ». Selon le franchisé, il ne faut surtout pas vouloir aller trop vite.
« Je pense que c’est important de concevoir une boutique qui soit vraiment à notre image, qui soit à l’image de ce que nous avons envie de véhiculer, de ce que nous avons envie de vendre à nos futurs clients. Que ce soit en termes de positionnement, puisque nous pouvons proposer des choses plus ou moins luxueuses, que ce soit aussi en termes d’esprit, en termes d’ambiance. Est ce qu’on va vouloir pousser la salle de bain, est ce qu’on va vouloir pousser la chambre et ainsi de suite. Donc finalement, prendre le temps et se donner peut-être 18 mois, voire parfois un petit peu plus pour que le lancement soit vraiment réussi », conclut Alexandre Vannier.
Retrouvez l’intégralité du podcast d’Alexandre Vannier sur Franchise Magazine.