Déjà adhérent Intermarché, Sébastien FLORES souhaitait ouvrir avec son épouse un autre supermarché complémentaire à son activité et en phase avec ses valeurs. Ils ont choisi le réseau Les Comptoirs de la Bio. Le couple a alors ouvert un magasin à Le Bugue (24) en octobre 2019. Ils se confient à AC Franchise sur leur parcours, les motivations qui les ont poussées à entreprendre dans ce secteur et sur l’accompagnement du franchiseur.
Quel a été votre parcours professionnel avant de rejoindre le réseau ? Quels postes avez-vous occupé ? Dans quel secteur ?
J’occupais et occupe toujours un poste de chef d’entreprise dans la grande distribution alimentaire depuis une quinzaine d’années. Je suis gérant d’un magasin Intermarché de 3600m².
Pourquoi avez-vous décidé de créer votre propre entreprise ?
Avec mon épouse, nous souhaitions créer une deuxième entreprise, complémentaire à notre Intermarché et toujours en adéquation avec nos valeurs.
Le groupement Les Mousquetaires ayant acquis une participation minoritaire en 2012 des Comptoirs de la Bio, cela a bien sûr nourri et favorisé notre réflexion !
Un local s’est opportunément libéré dans notre ville, ce qui a fini de nous décider.
Pourquoi avoir choisi ce réseau d’indépendants ? Qu’est-ce qui vous a séduit dans le concept?
Le positionnement des Comptoirs de la Bio dans le paysage du réseau de spécialistes nous correspondait : des commerçants responsables avec une mission d’accompagnement de ses clients vers un changement de mode de vie mais qui restaient modernes, simples, conviviaux et accessibles !
La largeur de gamme des produits proposés était un atout et démontrait l’expertise de l’enseigne et sa légitimité.
Nous concernant, nous n’aurions pas investi dans un concept type ‘Intermarché Bio’.
Les positionnements sont différents, les marques historiques que l’on y retrouve également : avec cette enseigne de spécialistes, le message est clair pour les clients et sans confusion.
La fraîcheur de l’enseigne était un autre point positif pour nous, avec une disponibilité importante des équipes et une capacité d’innovation intacte.
Quelle a été votre démarche ? Quelles recherches avez-vous faites ?
Nous avons eu une présentation du marché bio et de l’enseigne par une promotrice des Comptoirs de la Bio puis nous avons fait estimer le potentiel de notre magasin avec une étude de marché réalisée par Parabellum.
Comment avez-vous été accompagnés dans votre projet par Les Comptoirs de la Bio avant l’ouverture ?
Nous avons bénéficié d’un accompagnement de A à Z sur la communication, la formation, les commandes et même l’implantation.
Nous avons fait le choix de faire confiance malgré des différences perturbantes, en particulier sur le rétroplanning des 6 dernières semaines.
Nous avons tout respecté : les gammes, l’implantation, les procédures de gestion.
Le résultat a été très positif et toutes les prises de position des Comptoirs de la Bio se sont révélées judicieuses.
A notre époque, il manquait l’accompagnement en terme de formation et de financement des équipes avant l’ouverture, ce qui existe aujourd’hui.
Quelles principales difficultés avez-vous rencontrés ou rencontrez-vous aujourd’hui, et quelles sont les solutions mises en place ?
Nous attendons désormais avec impatience de pouvoir échanger avec les autres adhérents sur les bonnes pratiques… l’année 2020 et ses périodes de « restrictions » n’ont pas permis de confirmer les réunions régionales .. et même si nous avons un intranet qui permet d’échanger, les réunions de partage « en présentiel » restent les RDV les plus propices pour cela. On aura toujours besoin de se challenger pour progresser …
Comment se porte votre point de vente aujourd’hui ?
Nous constatons aujourd’hui une progression de + de 20%, ce qui est très prometteur et nous encourage à continuer de toujours faire mieux ! L’année qui vient de s’écouler est sûrement bénéfique à notre commerce bio (tout aussi triste et peu enviable qu’une telle crise sanitaire).
Nous sommes très attentifs au référencement de produits locaux ou régionaux ainsi qu’à la propreté de notre point de vente et nous maîtrisons et minimisons de plus en plus la casse… et ça c’est l’expérience en magasin qui le permet.
Quels sont selon vous les grands avantages de votre métier ? Et les contraintes ?
L’avantage évident est de pouvoir retrouver l’ambiance des épiceries d’il y a 25 ans : on se sent bien dans notre magasin, il y a une bonne odeur, les clients sont contents, passent du temps. L’équipe est agréable.
L’inconvénient est la réglementation très stricte, un grand incontournable évidemment, et ses évolutions régulières car nous sommes sur un marché en évolution…
Avez-vous d’autres projets ?
Nous y réfléchissons, le résultat de ce premier magasin donne envie de continuer.
Nous voyons que notre magasin gagne en crédibilité car les clients viennent de plus en plus loin chez nous.
Quels conseils donneriez-vous aux candidats désireux de rejoindre le groupement ?
Appliquer les fondamentaux des Comptoirs de la Bio : comprendre que l’expérience dans d’autres secteurs n’est pas transposable.
Je conseillerais aussi aux adhérents qui gèrent, par ailleurs, un autre commerce, de ne pas faire d’amalgame. Les Comptoirs de la Bio ont une réelle légitimité dans le réseau de spécialistes et la préserver est, bien entendu, un enjeu majeur.
Si c’était à refaire, vous changeriez quoi ?
Je prendrais une personne supplémentaire dès le départ.
Autres points à mettre en avant ?
Particularités du point de vente, importance de l’ancrage local, démarches environnementales, anti-gaspi…
Nous avons des références en local dans tous les rayons.
Nous planifions des animations avec nos fournisseurs.
Afin de limiter le gaspillage, nous proposons à nos clients, à moindre coût, des fruits et légumes légèrement flétris et surtout nous sommes en relation avec les restos du cœur ainsi qu’avec des associations pour animaux.
Et nous envisageons désormais de proposer la vente en ligne cette année …