Fragilisées par deux années de manifestations puis par l’arrivée du Coronavirus, Alinéa et Conforama, deux enseignes de décoration et ameublement se retrouvent en grande difficulté financière. La première vient en effet de déposer le bilan et la seconde risque d’en faire autant dans un futur proche.
Alinéa déclare l’état de cessation de paiement
Les gilets jaunes en 2018, les contestations contre la réforme des retraites l’année suivante, puis enfin l’apparition du Covid-19, n’ont malheureusement pas épargné la marque de décoration et d’ameublement Alinéa qui déclare l’état de cessation de paiement.
Propriété de l’Association familiale Mulliez, l’enseigne n’a pas tenu le choc. Après avoir subi un premier ralentissement économique en raison des manifestions, c’est le coup de massue qui a finalement été apporté par la fermeture forcée durant 2 mois, en raison de la pandémie, des 30 établissements du réseau.
Le groupe qui compte près de 2000 salariés a donc été contraint de déposer le bilan et placé sous la protection du tribunal de Marseille.
Aujourd’hui deux options s’offrent à lui :
- Faire le dépôt d’un plan de continuation
- Faire appel à des repreneurs
Conforama ne se porte pas bien
Pour Conforama, enseigne dédiée au meuble, cuisine, électroménager et à la décoration, tout n’est pas au beau fixe non plus. En effet, la marque a visiblement elle aussi été impactée par les derniers événements et peinant à obtenir un prêt de 300 millions d’euros, se retrouve aujourd’hui au bord de la faillite.
Pour se sortir la tête de l’eau, le groupe envisagerait de se rapprocher de l’enseigne But ; les deux entités poursuivraient indépendamment leur activité mais deviendraient les propriétés des mêmes actionnaires.
Les actionnaires de But auraient d’ailleurs prévu d’investir entre 200 et 300 millions d’euros afin de sauver Conforama.