AC Franchise : Pourquoi avoir choisi Thierry Lothmann ?
Christelle Oudant : c’est une longue histoire, je travaille pour lui depuis 15 ans. J’ai 22 ans de métier et j’ai apprécié chez lui un certain nombre de valeurs. D’abord nous faisons un travail personnalisé avec le client, rien n’est imposé, on se nourrit de sa créativité. Ensuite Thierry Lothmann propose de nombreuses formations pour ses collaborateurs afin que nous soyons en harmonie : il assure le bien-être de ses collaborateurs, c’est dans l’intérêt de chacun et surtout du client. Enfin nous proposons les produits au juste prix, 27€ pour shampoing, coupe et brushing, 17 € pour les hommes. Une fiche moyenne est de l’ordre de 50 €.
ACF : Comment avez-vous décidé d’installer votre propre salon ?
CO : J’ai d’abord été salariée puis on m’a confié la gestion d’un salon dans le Nord, ensuite j’ai décidé de m’installer à mon propre compte pour mieux gagner ma vie et faire ce travail pour moi. Aujourd’hui je suis prête à ouvrir un deuxième point de vente avec un de mes collaborateurs.
ACF : Quels sont les principaux atouts de votre franchiseur ?
CO : Vous savez je ne pourrai pas réussir avec un salon » Christelle Coiffure « , c’est Thierry Lothmann qui m’amène les clients, ensuite comme je vous l’ai dit j’applique ses méthodes qui me conviennent parfaitement. Ici nous proposons à chacun son style, à l’aide de tests, nous suivons les tendances pas la mode. Nous n’avons pas un avis précis à la place du client, on personnalise sa coiffure en fonction de lui et il revient. Nous avons des systèmes de fidélisation aussi particulièrement par Internet : chéquiers animation, cartes, mailings… Nous envoyons des mails personnalisés où nous proposons de venir tester les produits mis au point par Thierry Lothmann. Ca marche très bien, tous nos clients ont accès à Internet. Nos collaborateurs aussi restent avec nous. Notre principal atout est l’Ecoute : la cliente peut assurer elle-même le suivi à la maison, elle repart avec ses produits. Nous sommes vraiment différents sur le marché grâce à cette capacité d’écoute qu’on nous apprend.
ACF : Quelles sont les difficultés que vous avez pu rencontrer ?
CO : C’est la constitution d’équipe qui est le point délicat, le recrutement. En fait les jeunes arrivent avec leur CAP mais ne sont pas passionnés. Il faut leur vendre la passion du métier, faire rêver. On peut vieillir et bien vivre en exerçant cette profession. On réussit à les faire adhérer par la formation, le groupe Thierry Lothmann est très transparent, ils comprennent le concept et ils l’intègrent, ensuite ils évoluent avec nous. Une de mes collaboratrices du Nord m’a suivie dans les Hautes Alpes, elle est toujours avec nous. Et puis on organise chaque mois des challenges.
ACF : Pouvez-vous nous donner quelques chiffres sur l’activité de votre salon ?
CO : Le chiffre d’affaires de revente est de 25 % sur le salon de Gap, cette année il est augmentation de 40 % par rapport à l’année dernière. Après deux années, nous sommes satisfaits. Il n’y a pas trop de franchisés ici et nous avons su nous construire une bonne réputation, en particulier nous faisons 80% de colorations.
ACF : Quel conseil donneriez-vous à quelqu’un qui voudrait s’installer ?
CO : Franchisez-vous ! C’est le meilleur moyen pour un coiffeur aujourd’hui et puis gardez cette petite étincelle dans l’œil qui montre au client que vous aimez votre métier…