Qu’est-ce qui vous a le plus séduit dans le concept de franchise Naturhouse Espagne ? À quand remonte votre implantation en France ?
Olivier Roques : « La franchise de diététique NATURHOUSE vient bousculer l’ordre établi et les grands acteurs de la perte de poids. Le modèle est unique, à la croisée de concepts fortement implantés en France. Un centre NATURHOUSE ce n’est pas une parapharmacie, ce n’est pas un centre de minceur (soins du corps), ce n’est pas un cabinet libéral, ce n’est pas une méthode de coaching, ce n’est pas une supérette de compléments alimentaires mais c’est un peu de tout ça à la fois. La découverte du concept en Espagne en 2005 m’a convaincu du potentiel au plan Européen. De plus, le vivier que constituent les diététiciennes-nutritionnistes diplômées (BTS ou DUT) et qui peinent à trouver un emploi, laissait la voie libre pour pouvoir déployer rapidement le réseau sur le territoire. C’est donc en 2006, à Toulouse, que nous avons débuté l’expérience. Très vite les premiers franchisés qui cherchaient un concept novateur et à fort potentiel, ont sauté sur l’opportunité. »
Quel est votre coeur de cible ? A partir de quel âge peut-on recourir à NATURHOUSE ?
Olivier Roques : « Les femmes à 90%. Elles rentrent dans nos centres dès l’adolescence et jusqu’au 4ème âge. »
Comment expliquez-vous ce succès phénoménal auprès des femmes, mais aussi des hommes ?
Olivier Roques : « S’il est un domaine dans lequel vous ne pouvez pas tricher, c’est bien celui-là. Dans le commerce traditionnel, quand vous présentez un produit à un client et qu’il l’achète, il n’est pas déçu (en général) quand il le ramène chez lui. Dans notre cas, la difficulté consiste à faire obtenir au client, le résultat, par lui-même. C’est un pari très difficile et qui passe par toute une série de détails dans la gestion de la relation avec le client. Et c’est sur cet aspect là que la méthode et les équipes de la franchise NATURHOUSE sont particulièrement efficaces. »
Votre métier d’origine, ce sont les compléments alimentaires : quel est le rôle des compléments alimentaires dans votre méthode ?
Olivier Roques : « Le succès repose sur la conjonction de trois facteurs : la motivation du client, la qualité de la diététicienne-nutritionniste et l’efficacité des compléments alimentaires. Sans un de ses trois facteurs, c’est l’échec ! Les compléments ont à mon sens un rôle double : une efficacité technique éelle et prouvée et un rôle d’encadrement « psychologique pendant la semaine (je prends mes compléments je ne vais pas quand même faire un écart derrière).
Quel est votre engagement de résultat ?
Olivier Roques : « Nous annonçons clairement les enjeux et les objectifs dès qu’un client rentre dans un centre. Nous nous engageons sur 800g à 1kg par semaine en moyenne. C’est un engagement fort. Mais c’est aussi un contrat moral que nous passons avec le client. En clair, nous n’y arriverons pas seul, c’est donc un partenariat qui se met en place dans les premières secondes de la relation. Si en deuxième ou troisième visite on voit que le protocole n’est pas respecté, nos diététiciennes-nutritionnistes doivent mettre un terme à la relation. »
Sur quels critères recrutez-vous vos diététiciennes ?
Olivier Roques : « Dynamise et adhésion totale à la méthode et aux protocoles techniques. »
Comment fonctionnent vos centres / franchises ? Comment devient-on franchisé ? Qui sont vos franchisés ?
Olivier Roques : « Les trois premières années en France (2006-2008) représentent la phase de décollage. Depuis Mars 2009, nous avons passé la vitesse supérieure. Nous prenons des parts de marché très significatives dans certaines régions. A titre d’exemple, notre franchisée de Royan a ouvert en 18 mois 4 centres supplémentaires (La Rochelle, Rochefort, Saintes, Angoulême) et ses équipes voient passer 500 nouveaux clients par mois sur une région dans laquelle nous n’existions pas il y a deux ans de cela. »
Quel est le coût d’investissement ?
Olivier Roques : « Le montage d’un centre représente un investissement de l’ordre de 70 000 euros (hors pas de porte éventuel). Le seuil de rentabilité mensuel peut désormais être atteint en 3 mois (contre 9 mois en 2008). »