Interview vidéo AC Franchise L’Atelier des Chefs réalisée en 2010
ACF : Nicolas Bergerault bonjour, pouvez-vous me présenter l’activité de L’Atelier des Chefs ?
Nicolas Bergerault : « L’Atelier des Chefs c’est la nouvelle génération de cours de cuisine. L’objectif est de remettre les français mais aussi les étrangers aux fourneaux, de leur faire retrouver le plaisir de cuisiner à travers des cours de cuisine qui ont lieu matin, midi, après-midi et soir, qui durent entre 30 minutes et 4 h et qui coûtent de 17 à 144 euros. On cuisine, on déguste, on partage et on passe un très bon moment !
L’originalité du concept c’est que nous avons remis la cuisine dans le quotidien des gens. Nous avons deux cibles totalement différentes qui sont à la fois le grand public qui réserve sur notre site internet avec une offre de cours dans l’ensemble de nos ateliers mise en ligne quatre semaines à l’avance. Donc une offre très large de cinq cours par jour.
Et puis une cible entreprises qui au lieu d’aller faire du karting ou d’aller diner dans des restaurants classiques, vont venir à L’Atelier des chefs pour apprendre à cuisiner et ensuite partager ensemble le repas qu’ils ont préparé. C’est donc tout nouveau sur le marché puisque jusqu’à présent, les cours de cuisine étaient réservés à une élite avec des cours très longs, très chers et très compliqués. Nous essayons vraiment de rendre le cours de cuisine et le plaisir de cuisiner accessibles à tous ».
ACF : Pourquoi avoir choisi le développement en franchise ?
NB : « Nous avons commencé à développer L’Atelier des chefs par un développement en propre – pour montrer la viabilité du concept – à Paris, à Lyon et à Bordeaux. Il nous semble maintenant que la franchise va nous permettre d’accélérer ce développement, de donner la possibilité à des entrepreneurs de nous rejoindre dans cette belle aventure.
Des entrepreneurs locaux qui connaitront bien leurs villes et qui auront un tissu à la fois amical et professionnel qui va leur permettre de développer le concept bien mieux que nous ne serions capables de le faire dans leurs villes respectives.
L’Atelier des chefs est né en juillet 2004. C’est une société qui aura bientôt cinq ans. Nous ouvrons dans quelques jours notre 13ème atelier, nous sommes présents en France, en Belgique, en Angleterre et bientôt à Dubaï.
Notre objectif est de continuer à développer L’Atelier des chefs en France et à l’étranger avec certaines unités en propre notamment dans les grandes capitales mais après avec un développement en franchise, pour effectivement accélérer le développement pays par pays.
Je pense que nous avons un potentiel d’une vingtaine d’ateliers dans les vingt plus grandes villes de France. La force de L’Atelier des chefs, c’est que c’est un concept où nous ne sommes pas dans un commerce d’opportunité mais plutôt dans un commerce de destination.
Les gens qui viennent à L’Atelier des chefs s’inscrivent sur internet ou bien ils ont été invités à venir prendre un cours de cuisine et donc nous n’avons pas besoin d’être dans des emplacements n°1 qui sont très chers et très difficiles à trouver.
Il faut être dans un bon quartier à la fois un quartier résidentiel, un peu commerçant, qui n’est pas très loin des quartiers d’affaires pour que les entreprises viennent chez nous. Mais si nous ne sommes pas dans la meilleure rue mais dans la rue adjacente cela correspond aussi. Je dirais donc qu’il faut être dans un bon quartier mais pas forcément dans la meilleure rue de ce bon quartier. Ce qui donne plus de flexibilité pour trouver l’emplacement rêvé pour un Atelier des chefs ».
ACF : Quel profil de franchisé recherchez-vous ?
NB : « De manière un peu classique je cherche évidement quelqu’un qui soit entrepreneur dans l’âme parce que c’est beaucoup de travail. C’est créer une entreprise mais c’est également un métier où nous faisons à la fois de la restauration, du service, nous avons aussi une petite boutique dans laquelle nous vendons du matériel et des livres de cuisine, des produits de l’épicerie, 6 jours / 7, quand on fait des cours le soir cela se prolonge un peu.
Donc, il faut avoir de l’envie, il faut avoir ce goût pour ce métier de service et de contact que sont un peu la restauration. Néanmoins, nous ne sommes pas dans un concept de restauration, nous n’avons pas les contraintes de ce métier.
Nous sommes aussi dans un métier où il faut organiser pour les entreprises leur évènement qui va avoir lieu dans deux, trois voire quatre semaines. Il faut donc avoir cette vision d’organisation, de planification, de stratégie, de communication et de commercialisation auprès de cette cible à la fois grand public et les entreprises. C’est un profil difficile à décrire, multi-facettes avec le sens du commerce, des affaires et du retour sur investissement ».