François Vandermeersch : « Nous constatons que l’impact de la crise est quand même moindre pour les franchisés. Je pense que c’est quelque part normal en ce sens que la force d’un réseau permet aux franchisés de lutter plus efficacement. La force du réseau c’est la notoriété de la marque, ce sont les conseils, c’est toute l’aide qui est apportée au franchisé. Et en cela, le franchisé est plus solide à mon avis que le commerçant isolé.
Nous pouvons dire que les franchiseurs profitent aussi de cette crise par une arrivée plus facile de nouveaux franchisés car la crise amène du chômage, amène aussi une volonté parfois de quitter son emploi et là, nous voyons que l’idée de créer sa franchise est un moyen d’avoir une nouvelle reconduction au niveau professionnel et de changer de métier tout simplement.
Ce n’est peut être pas le moment le plus facile mais il est vrai que la crise, apportant des doutes, peut être le moyen pour les personnes de rebondir plus facilement. »
François Vandermeersch, nous a aussi reparlé de l’évolution du marché de la franchise en septembre 2011. Et voici la retranscription écrite de l’interview vidéo de François Vandermeersch .
François Vandermeersch : « Le marché de la franchise est en évolution permanente. On peut s’apercevoir que depuis une dizaine d’années, le nombre de franchiseurs a plus que doublé. Nous sommes aujourd’hui à 1500 franchiseurs sur le territoire national pour 56 000 unités de franchises.
C’est vrai que ce développement a quand même des disparités sectorielles, d’une part parce que le marché a subi aussi des modifications importantes. Nous avons par exemple les métiers de l’équipement de la maison ou l’équipement de la personne qui sont attaqués par des concurrences accrues notamment la grande distribution !
Par contre, d’autres franchises spécialisées naissent. On voit apparaître aujourd’hui des commerces alimentaires spécialisés comme par exemple la chocolaterie. »