Ainsi, ce pays nord-africain doit essentiellement son score global (42,4/100) à la disponibilité des capitaux privés et publics (le capital-risque) qui est créditée d’un score de 70/100.
La capacité à développer de nouveaux produits et à intégrer de nouvelles technologies représente aussi un atout majeur pour le pays du Jasmin. Selon le rapport, la qualité du capital humain aussi bien dans les affaires que dans le domaine des STIM (science, technologie, ingénierie et mathématiques) en Tunisie, dépasse la moyenne de 50/100.
Toutefois, révèle le document, les entrepreneurs tunisiens ont une forte aversion pour le risque. Ce manque de risque est surtout alimenté par l’instabilité politique et explique une partie de l’attrait des entrepreneurs tunisiens pour des franchises étrangères ayant fait leurs preuves. Dans le box des facteurs de contre-performance qui entament la qualité de l’initiative entrepreneuriale en Tunisie, la compétitivité et la capacité pour le secteur privé à concurrencer le marché international, tiennent une place prépondérante. La franchise fait partie des moyens de transfert de savoir-faire qui doit permettre à la Tunisie de se mettre au niveau international (européen par exemple) pour améliorer ses exportations.
Au niveau du classement mondial, la Tunisie occupe la 40e place, suivie du Botswana (52e avec un score de 34,9 sur 100), deuxième pays africain dans le classement.
Classement Afrique, selon la qualité de l’environnement entrepreneurial.
1. Tunisie (42,4 sur 100)
2. Botswana (34,9 sur 100)
3. Afrique du Sud (32,9 sur 100)
4. Namibie (31,1 sur 100)
5. Maroc (29,2 sur 100)
6. Égypte (25,9 sur 100)
7. Algérie (24,7 sur 100)
8. Rwanda (21,5 sur 100)
9. Ghana (21 sur 100)
10. Nigeria (19,7 sur 100)
Source : Agence Ecofin