AC-Franchise.com Algérie était présent et intervenait l’après-midi en la personne de Jean Samper parmi d’autres experts dont Bachir Mihoubi, consultant et juriste pdt de FCG, Franchise Counsel Group USA, Me Hind Benmiloud, avocate algérienne connaissant bien la franchise en Algérie,Thierry Rousset, directeur international de la franchise Quick et Rose-Marie Moins de la Fédération française de la franchise.
La presse algérienne a concentré sa présence et son attention sur les interventions inaugurales des autorités et organisateurs ce qui reflète bien l’attente des milieux économiques quant aux décisions gouvernementales pour la franchise et la modernisation du commerce en général.
Algérie Presse Service : « Vers l’élaboration d’un texte régissant la franchise commerciale »
Note d’AC Franchise : Le ministère du commerce apprécie la capacité de la franchise à fournir des emplois stables, à transférer du savoir faire, à satisfaire les consommateurs par la qualité des produits et du service et à contribuer à la lutte contre le marché informel et de la contrefaçon.
Note d’AC Franchise : Cette notion d’importation a pris une place considérable lors de cette journée de conférence. Le déséquilibre structurel de la balance commerciale algérienne fait que le pays veut réduire encore les possibilités d’importation. Il est plus que probable que la future loi autorisant la franchise, si elle voit effectivement le jour, sera plus favorable aux franchises de service et aux franchises qui font fabriquer en Algérie qu’aux franchises qui importent des produits.
Note d’AC Franchise : Retenons quand même que les algériens pensent souvent que royalty et franchise sont indissociables or il existe des franchises sans royalties et d’autres contrats avec royalties. Cela renvoie au problème majeur qui est l’interdiction de payer des royalties à l’étranger. Les autorités algériennes considèrent par erreur que les royalties dues au franchiseur ne payent que l’utilisation d’une marque en oubliant qu’elle recouvrent surtout des services apportés par le franchiseur. Mais on peut payer des redevances pour des prestations de services quantifiables et identifiées. Il existe donc des solutions qui passent souvent par la description précise des services rendus.
Puis le journaliste rapporte que certains participants ont relevé que le transfert des royalties n’est pas autorisé par la Banque d’Algérie puisqu’elle permet aux étrangers uniquement de transférer (dans certaines conditions) les dividendes résultant d’un investissement direct en Algérie et relate l’intervention de la représentante de la Banque d’Algérie qui a indiqué que cette « institution monétaire ne pourrait autoriser des transferts de devises vers l’étranger dans le cadre de la franchise tant qu’il n’existe pas de texte législatif régissant cette activité et prévoyant des dispositions sur le transfert des devises. »
Le Temps d’Algérie : Malgré son lancement depuis plus de 10 ans: La franchise reste à l’état embryonnaire
Le représentant du ministère du commerce souligne que la franchise est encore assez peu répandue.
L’article cite aussi maître Hind Benmiloud qui a mis en avant l’incompréhension qui prévaut actuellement concernant la franchise assimilée à tort a de simples opérations d’importation. Pourtant, explique-t-elle, «elle peut être un véritable levier de croissance».
Le journaliste rapporte qu’en raison de l’absence d’un ancrage juridique spécifique, le transfert des royalties reste un écueil pour les franchisés, le secteur des services qui peut concerner les assurances, la formation, la restauration et l’hôtellerie. Il cite la réplique d’une représentante de la Banque d’Algérie expliquant que le transfert des royalties ne peut être possible en raison de l’absence de texte juridique le permettant en exception aux règles générales très restrictives.
L’article conclut « Le séminaire, qui devait être sanctionné par l’élaboration de plusieurs recommandations, est perçu comme un pas vers la mise en place d’un groupe de réflexion réunissant plusieurs départements ministériels et autres institutions concernées en vue de proposer l’ancrage juridique adéquat pour en faire un véritable levier de croissance. L’ambassadrice des États-Unis en Algérie, Joan A. Polaschik, a souligné, de son côté, l’importance de l’ouverture du marché algérien et la nécessité d’améliorer le climat des affaires comme prélude au développement de la franchise. »
ZONE BOURSE : Les états-Unis proposent leur aide
La représentante du ministère du Commerce américain Marianne Mc Manus a effectivement signalé que le CLDP est prêt à fournir une assistance technique à l’Algérie où cette pratique est peu développée. Elle a annoncé dans ce sens l’organisation fin mars d’une mission d’étude en France à l’occasion de la tenue du Salon international de la franchise. Une délégation algérienne représentée par les secteurs privé et public y prendra part.
L’article rapporte que le vice-président de la Caci, Monsieur Amour Riad a expliqué que « la franchise souffre de l’absence d’un encadrement réglementaire qui soit en faveur de son développement et son expansion. Chose que reconnaît le directeur général de la régulation et de l’organisation des activités au ministère du Commerce, Abdelaziz Aït Abderrahmane. « Il n’existe pas encore une loi spécifique sur la franchise », a-t-il affirmé. Pourtant, « la franchise peut rendre service à l’économie nationale à travers la protection de la production nationale, la lutte contre la contrefaçon et la création d’emplois », a rappelé le DG de la Caci. Réponse d’Aït Abderrahmane : « nous sommes disposés à élaborer un texte spécifique dédié à la franchise ». Mais au ministère, « nous ne savons pas s’il faut élaborer un nouveau texte juridique ou reprendre ceux qui existent actuellement », a-t-il indiqué, évoquant, à l’occasion, les lois sur la concurrence, sur la protection des consommateurs, sur les marques et sur la propriété intellectuelle et industrielle. Pour le responsable du ministère du Commerce, la franchise est un levier pour lutter contre la contrefaçon et un instrument pour créer de la valeur ajoutée. Comme elle joue, également, un rôle considérable dans la régulation de l’environnement des affaires et la protection des consommateurs…………
MAIS…….
Note d’AC Franchise : Du fait d’une balance commerciale critique , nous pressentons que l’Algérie ne libéralisera pas de sitôt les importations même pour des franchises dont le ministère du commerce sait qu’elles amélioreraient pourtant le commerce local et contribueraient à l’emploi et à lutte contre l’informel et la contrefaçon. Le plus probable est que l’évolution de la réglementation se fera réellement et peut-être même rapidement mais sera plus favorable pour les franchises de services, les franchises qui produisent en Algérie et les concepts de franchises d’origine algérienne.