Nombreuses sont les enseignes internationales qui se sont implantées en Algérie. Le consommateur algérien, qui souhaite plus de qualité, n’a plus besoin de voyager pour découvrir les dizaines marques déjà présentes en franchise dans le pays depuis quelques années mais avec encore peu d’unités en général.
Les franchises veulent continuer à se développer en Algérie et certains pensent qu’il faudrait une loi spécifique propre qui permettrait d’encadrer les relations entre franchiseurs étrangers et franchisés algériens.
Nous diffusons une émission ECONOMIA présentée par Rachid Allalouche.
Débat sur la franchise en Algérie
Même si la franchise n’est pas encore reconnue par les autorités nationales, plusieurs franchises ont déjà investi l’Algérie en utilisant d’autres types de contrat de distribution.
Le marché de la franchise est-il un marché exemplaire ? Quel est son apport à l’économie nationale ? Faut-il développer la franchise en Algérie et libérer les contraintes ? Comment est-elle perçue par les autorités algériennes qui tardent à reconnaître le statut de franchise ?
Me Hind Ben Miloud, avocate au barreau d’Alger spécialisée en droit des affaires et Racim Trabelsi, DG de la franchise Marwa Algérie participent à une émission d’Economia et répondent aux questions du journaliste sur le thème de la franchise en Algérie.
Faut-il une loi selon l’avis d’AC Franchise ?
De notre point de vue l’arsenal législatif algérien ne pose pas de problèmes majeurs. Il faudrait surtout :
- Rendre possible légalement et donc plus facile l’exportation des redevances
- Améliorer la protection du locataire d’un bail commercial pour amortir ses travaux et maîtriser son fonds de commerce
- Considérer que la loi sur l’interdiction des clauses d’exclusivité ne concerne pas la franchise
- Faciliter le financement