L’enseigne nantaise a mis en place un plan d’actions pour éviter la crise, même si les fondamentaux semblent sains.
Le discounter du vêtement voit un recul de son chiffre d’affaires à périmètre comparable. Un niveau d’activité qui reflète le recul déjà amorcé en 2004.
Si l’on tient compte de l’ouverture des nouveaux magasins, au nombre de 12 en 2004, la tendance redevient néanmoins positive et la rentabilité n’est pas entamée puisque la marge nette est de 12 % avec un résultat d’exploitation de 20 %. L’enseigne a privilégié une stratégie de marge et a gagné 4,5 points de marge brute en un an grâce à la parité euro-dollar…
Pourtant aujourd’hui il s’avère nécessaire de travailler l’image et une importante campagne de publicité a commencé. L’enseigne souhaite aussi poursuivre son rythme d’ouvertures pour préserver sa part de marché d’environ 12 % sur le hard-discount du textile. Une action de clarification de l’offre a aussi été entreprise.
Dominique Deslandes