AC Franchise : Vous avez ouvert deux points de vente à l’enseigne Jack’s pourquoi avoir choisi ce réseau ?
Julien Escande : Au départ je venais de la grande distribution, je voulais créer mon entreprise. j’ai choisi d’exercer en franchise, mais je ne savais pas pour quelle enseigne. J’ai voulu monter un point de vente de restauration d’abord, ensuite j’ai rencontré ce franchiseur. Ce qui m’a plu c’est le caractère familial du réseau et le bon état d’esprit qui l’anime. L’offre de livraison à domicile avec une diversité de produits m’a également intéressé. C’est quelque chose d’innovant qui n’existait pas dans la région. A l’époque à Toulouse il n’y avait que Mac’ Do et Quick… En plus cela m’a paru intéressant financièrement. On a bien travaillé ensemble.
ACF : Avez-vous connu des difficultés pour démarrer ?
JE : Non, j’avais 28 ans il y a trois ans, je suppose que j’ai connu les difficultés de tout jeune chef d’entreprise qui crée son activité. Ce qui paraît difficile c’est la gestion de personnel, c’est un problème permanent. Nous travaillons dans un milieu particulier, les conditions de travail peuvent paraître ingrates en raison des horaires. J’ai six personnes actuellement sur chacun des deux points de vente. Heureusement nous sommes dans des villes moyennes, je n’ai pas un personnel étudiant, cela permet d’avoir moins de turnover. Et puis j’ai appris.
ACF : Comment réussissez-vous à gérer les deux points de vente ?
JE : Ma compagne s’occupe de la gestion et des aspects comptables, moi je partage mon temps entre les deux sites. Je suis plus actif sur Castres, à Albi j’ai un responsable qui assure le quotidien.
ACF : Quels sont les principaux avantages de ce réseau ?
JE : Le franchiseur nous permet de démarrer très vite, il a l’expérience du terrain, il nous fait gagner beaucoup de temps au départ. Moi j’ai eu un bilan formidable dès la première année d’activité de mon premier point de vente. Il nous apporte les méthodes, les formations, un suivi… Il a toujours été là quand j’avais besoin de lui : à la première distribution de prospectus, pour la première campagne publicitaire, etc. Il répond aux questions que l’on se pose, c’est un franchiseur réactif. Nos relations sont suivies, soit on se téléphone, soit il passe. J’espère qu’il continuera de cette manière.
ACF : Pouvez-vous nous donner quelques chiffres révélateurs de votre activité ?
JE : A Castres nous avons ouvert il y a trois ans, dès la première année nous avons réalisé un chiffre d’affaires annuel de 250 000 € HT, 310 K€ la deuxième année et nous serons à 330-340 la troisième. La marge est de 70 %, le personnel représente 30 %. Albi a démarré en 2005 et cela commence de la même manière : nous espérons 260 000 la première année.
ACF : Auriez-vous un conseil à donner à un candidat à la franchise Jack’s ?
JE : Il doit savoir que c’est un métier où l’on est mobilisé 7 jours sur 7, il doit être certain d’en avoir envie. Cela engage un certain mode de vie, il est évident que travailler en couple dans cette activité de restauration convient mieux. C’est un rythme à adopter, on peut y trouver son intérêt aussi comme une présence à la maison dans l’après-midi