Maria Nowak est partie du constat que l’assistanat des services sociaux et des associations caritatives tuait psychologiquement l’individu mais était aussi néfaste à la collectivité. Ne se contentant pas de discours qui prônent le retour au travail, elle a voulu donner aux Français d’en bas la possibilité de s’en sortir par eux-mêmes.
Concrètement, l’ADIE fonctionne comme une banque qui accorde un crédit (en moyenne 2.500 euros à rembourser sur 18 mois) à un créateur d’entreprise tout en lui proposant un accompagnement par des professionnels.
Cet accompagnement doit garantir l’autonomie du créateur et ne doit pas se transformer en assistanat.
Maria Nowak a engagé un combat qui donne matière à réflexion aux décideurs de notre pays. Elle regrette ainsi la multiplication des barrières qui se dressent devant chaque créateur d’entreprise comme la suppression de la prime de l’ACCRE en 1995 ou le maquis d’aides peu claires.
Car si l’ADIE agit sur le nerf de la création qui est l’argent, elle a des difficultés à changer les mentalités des travailleurs sociaux qui ne pensent jamais à cette éventualité de réinsertion.
La formule connaît un certain succès et favorise l’intégration de personnes en difficulté dans l’économie de marché.
On remarquera cependant que la moyenne de 2500 euros sur 18 mois évoqués plus haut font de l’ADIE une solution pour ceux qui n’auront jamais accès à la franchise qui nécessite dans tous les cas des capitaux bien plus importants.
En savoir plus : consulter le site Adie
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