Salariat et entrepreneuriat, doivent-ils se conformer à des règles juridiques égales ? Force est de constater, que la réponse s’avère négative. Salariat et entrepreneuriat relèvent de logiques économiques, intimes et personnelles, fondamentalement différentes.
Le rêve de devenir son propre patron bien qu’alléchant doit être l’objet de mûres réflexions. Jeter son dévolu sur le salariat ou l’entrepreneuriat implique d’obéir à des routines différentes et de faire des compromis dans les deux cas, mais jamais des renoncements. Les deux statuts sont faits d’avantages et d’inconvénients.
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Salariat et entrepreneuriat, des logiques contraires
Nous vous présentons en parfaite objectivité les défauts, les carences et les gains de l’entrepreneuriat avec en miroir, le salariat.
Les tracas quotidiens pour les entrepreneurs
La première différence, le temps de travail
En effet, il existe un écart béant sur la durée de travail. Un salarié travaille en moyenne 37,5 heures, alors que pour un chef d’entreprise, le temps d’activité est de 47 heures.
La carence de proportionnalité des congés et du temps de travail
Un entrepreneur détient environ six jours de congés de moins chaque année par rapport à un salarié. Qui plus est, il ne percevra aucune rémunération durant cette période de repos.
Le déséquilibre de la protection sociale
Là encore, le différentiel avec un salarié est très marqué. De facto, le statut d’entrepreneur retire tout droit au chômage et au minimum retraite. Au rang des cotisations sociales, l’indépendant paye à hauteur de 48,54% contre 34,18% pour une majorité de salariés. La convergence entre salariat et entrepreneuriat sur la question des protections sociales reste un point d’achoppement.
Ces ombres au tableau sont contrebalancées, pour l’entrepreneur, par un salaire plus fort en moyenne que celui d’un salarié, avec près de 500 euros mensuels en plus.
Autre surprise, d’après plusieurs études, les « patrons » de TPE/PME sont plus optimistes concernant leur avenir. Ainsi, près de 40% des entrepreneurs évoquent le fait d’avoir une plus grande confiance en l’avenir alors que le chiffre chez les salariés est nettement en berne, seulement 5% des salariés français se disent pleinement heureux dans leur entreprise.
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L’entrepreneuriat, « c’est ma liberté ! »
Près d’un tiers des Français se disent attirés par la création d’entreprise. Certains imaginent leur avenir dans l’entrepreneuriat. Parmi ceux qui ont sauté le pas de l’entrepreneuriat, une majorité affirme avoir pour seul objectif : claironner que leur liberté est première.
Les facettes de l’aventure entrepreneuriale se révèlent par l’avantage financier qu’elle offre, mais avant tout par le goût d’entreprendre et d’avoir son destin entre ses mains. Ils se disent fiers de leur création d’entreprise, même lorsque cette création se fait au sein d’un réseau de franchise.
Vous l’aurez compris, les statuts de salariat et d’entrepreneuriat sont la face d’une même pièce. Deux modèles d’activité complémentaires et qui se dissocient sur le fond. Vivre d’indépendance ou se feutrer dans la sécurité, prendre des risques, décupler l’adrénaline ou choisir un maximum de protection. L’un ou l’autre conservent des gains différents, mais pas un ne prend l’avantage sur l’autre.
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