Devenir franchisé revient à quitter le fauteuil confortable d’une vie de salarié pour embrasser une aventure personnelle, épanouissante, mais périlleuse. Être franchisé, c’est être un funambule, empiler à la fois les succès et constater les pertes. Sur le plan professionnel, personnel et social, tout est bouleversé !
Un impact personnel, une vie bouleversée
Être postulant en franchise, c’est espérer emprunter la voie royale pour se reconvertir. La franchise séduit un grand nombre de salariés désireux de changer de vie et vivre avec un soupçon d’adrénaline. Un responsable financier devenu fleuriste chez Monceau Fleurs ; un acheteur passé agent immobilier chez Century 21 ; un chef de projet informatique reconverti en gérant d’une agence Midas, etc. les exemples de reconversion en franchise sont nombreux. L’enquête 2020 sur la franchise réalisée par la Banque Populaire, en partenariat avec la Fédération Française de la Franchise (FFF), le confirme : 76 % des franchisés étaient salariés avant d’ouvrir leur point de vente.
Un candidat à la franchise se doit d’accomplir un nombre incalculable de tâches et il est seul dans la majorité des cas. Entreprendre, c’est une course de fond. Rédiger une étude de marché, sélectionner et aménager un du local, élaborer un business model, partir en quête de financements, réunir des fonds, recruter de possibles salariés, etc. Vous l’aurez compris, entreprendre est le choix d’une vie. Le franchisé doit se préserver un sas de décompression. S’encadrer de sa famille, s’attribuer quelques loisirs seront essentiels pour votre équilibre mental et celui de votre « boite ».
Un impact professionnel, avoir les reins solides
Entreprendre en franchise, c’est :
- une vie de liberté ;
- être son propre patron et ne plus avoir de chef ;
- évoluer, décider.
Professionnellement, plusieurs conditions sont à réunir pour sécuriser l’investissement de départ et s’assurer un parcours et un développement sereins.
À ne pas négliger : c’est vous qui assurez quasi seul la gestion de votre point de vente, la stratégie de développement, le marketing et le recrutement. Vous serez à des années-lumière de votre ancien job. Vous devrez justifier d’un esprit d’ouverture pour manager vos équipes, répondre à leurs doléances, ainsi qu’aux désirs de vos clients. Vous devrez savoir décider, écouter et vous entourer de partenaires de qualité. Si l’entrepreneur à la mainmise sur les décisions, il devra déléguer pour se concentrer sur la politique de sa société. Un équilibre à travailler.
Un impact sur le statut social
Faire le transfert du statut de salarié à celui de chef d’entreprise, c’est aussi un bouleversement. Une modification dans les domaines de cotisations et de protection sociale. Cela vaut pour tous les statuts juridiques en présence : travailleur non salarié (TNS) ou assimilé-salarié. Explications.
Lire : Quel statut juridique pour ouvrir une franchise ?
Le statut de travailleur non-salarié
Le statut de travailleur non salarié (TNS) a longtemps été plébiscité par les entrepreneurs, notamment avec le statut de SARL, qui a été jusqu’en 2014 le choix majoritaire de statut juridique pour toutes les créations d’entreprise.
Le statut de TNS implique :
- des cotisations sociales en proportions plus faibles : elles sont en moyenne de 45 %, elles excluent notamment certaines cotisations retraite ;
- une protection sociale limitée, notamment pour ce qui est de la retraite ;
- un fonctionnement 100 % forfaitaire durant les deux premières années avec une régularisation chaque année à partir de N+2.
Le statut d’assimilé-salarié
Le statut d’assimilé-salarié est en nette progression chez les créateurs d’entreprise qui font le choix d’une entreprise par actions, du type SAS et SASU. Le statut d’entrepreneur assimilé-salarié engendre :
- un régime de cotisations plus importantes : de l’ordre de 65%;
- une protection sociale réévaluée sur celle des cadres (maladie et retraite) ;
- un fonctionnement au réel. En somme, l’entreprise ne verse de cotisations qu’en proportion du salaire versé au dirigeant au sens strict.
Point noir pour l’entrepreneur en franchise, les deux statuts à équivalence n’ouvrent aucun droit au chômage. Autant le dire tout de suite, le chef d’entreprise devra se constituer une épargne, un matelas de sécurité ou bien souscrire un contrat de prévoyance garantissant la perte de salaire.
Comme perçu dans cet article, entreprendre en franchise est un saut dans ce qu’on pourrait appeler l’inconnu. Cela cache néanmoins une vie trépidante, à « cent à l’heure ». Impact personnel, professionnel et social : pour devenir franchisé, il faut avoir les reins solides. AC Franchise vous conseille et vous accompagne dans votre choix de la meilleure franchise.