Fort de valeurs humaines, le réseau L’Onglerie® valorise les aventures humaines de ses adhérents. Tel est par exemple le cas de Caroline Hilaire-Bressyest qui a soutenu sa mère divorcée lors du lancement de son activité voilà 34 ans et qui est actuellement à la tête de l’institut de Périgueux.
Retour sur une success story au féminin.
ACF : Racontez nous les débuts de l’aventure
Caroline Hilaire-Bressy : « Plus jeune, je ne me considérais pas du tout comme quelqu’un de manuel, d’ailleurs l’artisanat ne m’intéressait pas du tout !
Mais, lorsque dans les années 80, ma mère âgée d’une quarantaine d’années et dont je suis très proche, m’a confiée qu’elle souhaitait ouvrir un institut de beauté, je n’ai pas pu faire autrement que de l’accompagner à 100 %.
Je venais d’obtenir une licence de sciences et d’économie. J’ai mis mes études entre parenthèses à 22 ans, pour aider sa mère à démarrer le projet. À l’origine, j’avais décidé de m’arrêter une année seulement. Finalement, nous avons travaillé uniquement toutes les deux pendant quinze ans.
On y a mis tout ce qu’on avait ! Je me suis battue d’arrache-pied pour convaincre les banques !
Après une étude du marché et une rencontre décisive avec le fondateur de L’Onglerie Christian Pommier, nous avons décidé d’ouvrir un institut à Périgueux où nous habitions depuis une dizaine d’années. »
ACF : parlez nous de l’évolution de votre affaire
Caroline Hilaire-Bressy : « Aujourd’hui, je ne cache pas que les affaires sont bonnes et que la clientèle est faite… Mais les trois premières années ont été très difficiles. La prothésie ongulaire, le nail-art, etc. étaient très peu connus. Certaines personnes pensaient qu’on collait des ongles en plastique, quand d’autres imaginaient carrément qu’on allait les mettre sous anesthésie générale !
A force d’obstination et d’espérance, l’institut a commencé à tourner et j’ai pris goût au métier, j’ai même adoré. Moi qui suis très sociable, j’ai pu à travers ce métier rentrer vraiment en contact avec mes clientes, les filles de mes clientes, les petites-filles de mes clientes…
Après avoir passé quinze ans rue de la Sagesse, nous avons déménagé rue de Limogeanne en 2000. Date à laquelle ma mère a été arrêtée par la médecine du travail, l’obligeant à prendre sa retraite de manière anticipée. J’ai donc embauché.
Ma première employée, Marie Leroy, est d’ailleurs devenue franchisée L’Onglerie à Angoulême.
Aujourd’hui, nous sommes quatre à avoir des plannings bien chargés. C’est pourquoi j’ai décidé d’accueillir dans mon équipe déjà très soudée une toute jeune cinquième prothésiste ongulaire, à peine âgée de 18 ans. »