Alors que le groupe espagnol de franchise DIA, spécialisé dans le hard-discount réalise de belles performances au niveau international, ses points de vente en France ont un peu plus de mal à atteindre le niveau fixé par la direction du groupe sur le marché très concurrentiel de la grande distribution. La cession du son parc de 865 magasins a été évoquée, attirant les convoitises de plusieurs grands acteurs du secteur car la mériée est moins d’être détestable; elle a de sérieux atouts.
Une progression de 4,7 % en 2011
Avec une progression de 4,7 % en 2011, de 5,6 % en 2012 et de 7,2 % de ses ventes en 2013 pour atteindre 11,5 milliards d’euros, le groupe Dia réalise de belles performances depuis son entrée à la Bourse de Madrid en 2011. Pourtant, sa filiale française, la plus importante après l’espagnole, a été classée par le Groupe en « activités non poursuivies », donc à céder. Les raisons de ce paradoxe sont multiples mais sont dues en grande partie à un contexte concurrentiel acharné avec pas moins de 4500 points de vente dans l’Hexagone.
Le difficile passage de Ed à Dia
La presse pense que la filiale française du Groupe Dia paye un manque de communication à l’occasion de son passage de pavillon de Ed vers Dia. Dans le même temps, le positionnement de l’enseigne s’est éloigné quelque peu du monde du discount pour s’orienter plus vers celui d’un supermarché traditionnel. Une politique commerciale qui semble ne pas avoir été suivie par les consommateurs aussi rapidement que le groupe le souhaitait. La filiale française du Groupe Dia a perdu 18 millions d’euros à la fin de l’année 2013. Mais ne confondons pas les résultats du groupe et ceux des franchisés ou gérants locataires. Il est d’ailleurs remarquable de voir que le nombre de nouveaux franchisés et gérants demeure à un niveau élevé.
Plusieurs options d’avenir
La question de l’avenir des 865 magasins est posée par la presse. Il est impossible qu’ils soient voués à la fermeture, même si les principaux syndicats craignent que cela n’arrive aux magasins les moins rentables mais c’est la règle dans tous les réseaux; on doit fermer les magasins qui perdent de l’argent une fois qu’on a tout essayé. L’option la plus crédible selon la presse reste la reprise par de grands acteurs du secteur. Carrefour et Casino sont intéressés. Carrefour, car cela lui permettrait de renforcer ses positions dans des zones où l’enseigne est moins présente, comme le sud-est ou le nord de la France. Le groupe Casino, lui, y verrait un intérêt pour son développement dans la capitale française et dans la région Rhône –Alpes. Enfin, dernier nom cité dans les médias : Colruyt, une chaîne de supermarchés belge qui pourrait s’installer largement dans l’Hexagone par ce moyen.
On ne sait donc pas encore qui reprendra le réseau français de succursales mais on peut déjà dire aux franchisés Dia que les grands de la distribution se penchent sur le dossier.
Pour en savoir plus sur ce réseau de distribution alimentaire, pensez à demander de la documentation sur la franchise DIA.
D’après un article du Figaro du 8 mai 2014