Quand l’hypermarché se sent en danger sur sa zone, il modifie sa stratégie de prix… Quand il est confronté à la concurrence, la chute des prix peut être de 0,22 % à 0,56 %. Alors que dans les zones où les hypermarchés sont dominants les prix sont de 0,75 % supérieurs, l’étude dénonce certains ajustements par le haut. Les écarts de prix n’excèdent jamais 2 % , cela peut paraître modéré mais l’impact de la concurrence est prouvée. En fait UFC-Que Choisir remarque le manque de concurrence en France. 27 % seulement des 634 zones de chalandise étudiées disposent d’au moins trois hypermarchés, un taux jugé faible.
Asterop avait aussi fait cette remarque en mars dernier. Le cabinet de géomarketing avait dévoilé que 13 % des bassins de consommation en France bénéficiaient de magasins de deux ou trois groupes de distribution différents. Après lui, l’association de défense des consommateurs confirme ces résultats.
Dominique Deslandes
NDLR : C’est partiellement un effet négatif de la loi Raffarin limitant les implantations de surfaces commerciales pour protéger le commerce existant. Cette loi faite pour protéger le petit commerce a aussi pour résultat de créer des rentes pour les grandes surfaces déjà installées.
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