La tendance du circuit court dans les produits alimentaires

  • Créé le : 27/03/2012
  • Modifé le : 23/05/2025
XERFI vient de publier une étude approfondie « Les circuits courts dans l’alimentaire – Vue d’ensemble du marché et tendances d’évolution à l’horizon 2015, panorama des forces en présence». Le groupe Xerfi est en France le spécialiste des études économiques sectorielles. Il apporte à ses clients l’accès rapide, fiable, clair, à la connaissance actualisée des évolutions sectorielles, des stratégies des acteurs économiques et de leur environnement.

Une nouvelle démarche d’achat des Français

Les produits alimentaires vendus à la ferme, sur les marchés, par un système de paniers (AMAP) ou chez les commerçants détaillants sont dans l’air du temps. La volonté de redonner du sens à l’acte d’achat, de consommer des produits locaux et de soutenir les petits producteurs a relancé l’intérêt pour les circuits courts. Les aliments proposés par ces filières sont perçus comme de meilleure qualité et offrant une meilleure traçabilité dans un contexte de remise en cause de l’hyperconsommation et de craintes à propos de nouvelles crises sanitaires. Les considérations environnementales sont également un critère de décision pour les consommateurs, inquiets notamment des dégâts de l’agriculture intensive. Autant de facteurs socio-culturels qui expliquent le développement de ces circuits courts. Leurs ventes représenteraient environ 1,5% de la consommation alimentaire des ménages en France, soit un chiffre d’affaires estimé à 2,5 milliards d’euros en 2010 d’après l’étude de Xerfi.

Consultez aussi cet article : Vous voulez vendre sur les marchés

Une tendance de fond et un développement sur le long terme

Les ventes de ces filières courtes devraient continuer à progresser sur un rythme proche de celui de la consommation alimentaire en valeur (de 2 à 2,5% par an). A l’horizon 2015, elles pourraient avoisiner 2,8 milliards d’euros selon les pronostics des experts de Xerfi. Toutefois, la persistance d’un contexte économique dégradé et la difficulté à élargir la cible de clientèle freinera leur développement.
La commercialisation via les circuits courts devra en effet surmonter des problèmes structurels pour assurer son développement futur. Les producteurs sont confrontés à des contraintes diverses : investissements coûteux, mise aux normes des installations, accès difficile au crédit bancaire, besoins plus importants en main-d’oeuvre, difficultés à répondre aux appels d’offre en raison de l’irrégularité des récoltes, etc. L’éloignement des exploitations des bassins de consommation peut décourager une partie des consommateurs.
Par ailleurs, les produits vendus en circuits courts peuvent être plus coûteux que ceux distribués dans les réseaux classiques. Ce qui limite les possibilités d’étendre la cible de clientèle (la majorité des clients des circuits courts sont des cadres ou professions intellectuelles supérieures).

Les circuits courts concernent des opérateurs très différents

Les producteurs ont joué un rôle majeur dans le développement récent des circuits courts. Certains se sont rassemblés en groupements ou associations pour accroître la diffusion de leurs produits (Les
Jardins de Cocagne ou Le Petit Producteur). La vente directe permet aussi aux producteurs de contourner la grande distribution et ainsi de réaliser des marges plus importantes.
Les industriels (comme par exemple Bonduelle, Cooperl Arc Atlantique) se développent en aval en intégrant le maillon de la distribution. Ils peuvent opérer par croissance interne (développement de réseaux, en propre ou en franchise) ou externe (rachat d’enseignes). Le contact direct avec les consommateurs leur permet d’affiner leur stratégiemarketing et de communiquer sur les procédés de fabrication.
-Pour la grande distribution, la commercialisation de produits en circuits courts est une manière d’attirer une clientèle qui remet en cause le fonctionnement des filières longues. Les groupements d’indépendants (Système U, Centres E. Leclerc, Intermarché) ont généralement davantage de latitude pour développer des partenariats avec des producteurs locaux, une partie de l’assortiment n’étant pas par les centrales d’achat nationales. Cette démarche permet aux enseignes d’étendre la gamme des produits proposés et de communiquer sur leur ancrage local.

Sans oublier le rôle des sites Internet, développés par les producteurs à la recherche d’un canal de distribution alternatif ou des sociétés spécialisées dans le commerce en ligne, qui jouent les intermédiaires entre les producteurs locaux et les consommateurs.

ECOCUISINE

Cuisine, bain, placard

Apport : 70 000€

FRANCE ACCES

Services aux particuliers

Apport : 15 000€

GLASS AUTO

Centre auto et Station service

Apport : 10 000€

SVELTEO

Diététique et minceur

Apport : 20 000€

MDA électroménager

Électroménager

Apport : 50 000€

JOTUL POELES CHEMINEES

Cheminée et Poêle

Apport : 40 000€

YVES THURIES – Chocolatier récoltant

Glace, Chocolat, confiserie

Apport : 50 000€

HIPPY MARKET

Mode et prêt à porter femme

Apport : 50 000€

Plus de franchises Afficher plus

Actualités

Sept nouveaux coachs dietplus ont pris leur envol en mai

Sept nouveaux coachs dietplus ont pris leur envol en mai

En mai, sept personnes ont donné un nouveau tournant à leur parcours professionnel en ouvrant un centre dietplus. Issues d’horizons variés, elles partagent une ambition commune : accompagner les autres vers leur bien-être. À travers leurs témoignages, ces nouveaux franchisés racontent leur nouvelle vie au sein du réseau dietplus. Les raisons de leur changement de […]

Gérald Merceron : du rugby à la franchise Yves Thuriès

Du terrain de rugby aux vitrines de chocolaterie avec la franchise Yves Thuriès, le parcours de Gérald Merceron illustre parfaitement comment l’excellence sportive peut se transformer en réussite entrepreneuriale. Focus sur la trajectoire de cet ancien international de rugby, marqué par son passage de franchisé à multi-franchisé en l’espace de 11 ans, une trajectoire qui […]

Répar’stores aide ses franchisés à développer leur activité

Répar’stores aide ses franchisés à développer leur activité

Le réseau Répar’stores poursuit son développement sur l’ensemble du territoire français. En plus d’élargir sa gamme de services, l’enseigne accompagne ses franchisés dans leur croissance, nombreux étant ceux qui transforment progressivement leur activité en véritables entreprises structurées. Cette dynamique illustre la solidité du modèle Répar’stores, qui contribue activement à la création d’emplois au niveau local. […]

×
Notre recommandation
RAPID PARE-BRISE

Centre de remplacement et de réparation de vitrage automobile

Rejoignez un réseau dynamique et en pleine croissance

En savoir plus maintenant
En quelques chiffres
  • Apport : 15 000€
  • CA moyen : 450 000€
  • Droit d'entrée : 10 000€
  • Nombre d'unités total en national : 300
En savoir plus maintenant
×
Recevez chaque semaine la newsletter
Infos sur les réseaux qui recrutent, guides pratiques,
conseils pour réussir …
En vous abonnant, vous acceptez que nous puissions traiter vos informations conformément à notre politique de confidentialité.