Le débat porte sur deux facteurs. Le premier concerne le temps de comptage : certains prestataires comptabilisent les salaires en fonction du nombre des chambres nettoyées. Le deuxième facteur est celui du marchandage. Il s’agit des préjudices que la sous-traitance peut causer aux salariés de l’établissement en question comme les priver de certaines primes, treizième mois, etc.
Encadrer le recours à la sous-traitance
La chaîne Louvre Hotel Group a récemment signé une charte sociale qui vise à mieux encadrer le recours à la sous-traitance. Le groupe, qui a déjà testé une première expérience d’internalisation, pense adapter cette expérience à certains de ses grands établissements sans pour autant la généraliser sur l’ensemble de ses hôtels.
Il faut dire que le modèle d’internalisation contribue à améliorer la qualité des services, à créer de nouvelles tâches et à offrir au personnel l’occasion d’évoluer dans leurs fonctions.
De son côté, à travers la charte signée en 2002, le groupe Accor, tente de réduire le plus possible le recours à l’externalisation. Le nombre d’hôtels gérés par le groupe ayant recours à la sous-traitance est passé de 200 à 70. Aujourd’hui, 15% seulement de ses établissements font appel à la sous-traitance.