La règlementation sur le travail dominical : la différence entre dérogation et autorisation

  • Créé le : 24/06/2012
  • Modifé le : 22/05/2025
L’ouverture des commerces le dimanche fait toujours débat. En France, le repos dominical reste un principe. Toutefois, un commerçants qui exploite seul son activité ou avec des membres de sa famille – ce qui est le cas de nombreuses franchises – n’est pas concerné. Selon une étude de l’insee de 2010, 37,3% des salariés du commerce de détail ont travaillé de façon occasionnelle ou permanente le dimanche. Il existe plusieurs dispositifs qui permettent d’ouvrir son magasin le dimanche. Entre dérogations et autorisations selon la catégorie à laquelle appartient le réseau de franchise, la règlementation est très encadrée. 

Dérogation de plein droit ou dérogation temporaires

Les dérogations de plein droit sont accordées aux entreprises en raison de leur activité principale ou des contraintes de production. Elles s’appliquent notamment franchises alimentaires qui bénéficie d’une dérogation de droit le dimanche matin jusqu’à 13 h. Elle concerne également une série d’activités énumérées à l’article L.221-9 du code du travail dont la continuité est nécessaire à la vie sociale (franchise hôtellerie, franchise de restauration rapide, débits de boissons, franchise de fleurs, entreprises de spectacles,). Il n’y a dans cette catégorie aucune loi qui oblige à une contrepartie financière qui reste au bon vouloir du chef d’entreprise.
Les dérogations temporaires sont accordées par le maire ou le préfet qui peuvent autoriser les commerces de détail à ouvrir exceptionnellement dans la limite de 5 dimanche par an.
La rémunération des salariés est alors doublée en plus d’un repos compensateur de la durée travaillée.

Les autorisations sont accordées suivant 3 catégories d’activité

Il existe 3 catégories : la première concerne les activités dont la fermeture le dimanche porterait préjudice au public ou empêcherait le fonctionnement normal de l’entreprise. La seconde concerne les commerces de détail situés dans des zones touristiques ou thermales ou dans des zones d’affluence exceptionnelle et animation culturelle. La troisième concerne les zones dites PUCE – Périmètre d’usage de consommation exceptionnelle- de plus d’un million d’habitants, autrement dit les grands centres commerciaux en périphérie des grandes agglomérations.

Pour que le travail dominical soit autorisé, il faut que cette possibilité soit validée dans l’entreprise, soit par un accord collectif soit par un référendum organisé auprès du personnel concerné. L’accord du salarié doit être écrit et renouvelable tacitement chaque année, l’employeur devant prendre en compte toute évolution de la situation personnelle de ses salariés. Ces dérogations au repos dominical ne s’appliquent pas à la grande distribution.

Une grande disparité dans les différents pays d’Europe

En Angleterre, le travail le dimanche doit faire l’objet d’un contrat sachant que les grandes surfaces ne sont autorisées à ouvrir que 6 heures. Sauf pour les prochains jeux olympiques où la limitation a été levée pendant toute la durée des jeux. En Allemagne, il est en principe interdit sauf accord local alors qu il est totalement libre en Suède.
En Espagne
, il est libre d’ouvrir le dimanche dans les zones touristiques avec une règle selon la surface de vente. En dessous de 300 m2, il est autorisé d’ouvrir le dimanche, au-dessus les communautés autonomes déterminent des règles et accordent au moins 8 dimanches.
En Italie, les commerces de détails peuvent ouvrir 13 dimanches par an, et chaque commune peut en accorder 5 de plus.

L’harmonisation n’est pas pour demain, d’autant que l’union européenne ne prévoit aucune règle communautaire dans l’avenir laissant chaque État membre libre de sa politique dans ce domaine.

La rédaction vous conseille cet article : Les effets de la loi concernant l’ouverture des magasins le dimanche 

CHOPSTIX

Restauration Asiatique

Apport : 100 000€

ECOCUISINE

Cuisine, bain, placard

Apport : 70 000€

FRANCE ACCES

Services aux particuliers

Apport : 15 000€

REMOVO

Entretien et rénovation

Apport : 10 000€

GLASS AUTO

Centre auto et Station service

Apport : 10 000€

DIRECT CROQUETTE

Animalerie - Alimentation animale

Apport : 2 000€

SVELTEO

Diététique et minceur

Apport : 20 000€

SOMMELLERIE DE FRANCE

Vin - Caviste

Apport : 30 000€

Plus de franchises Afficher plus

Actualités

STUDIOSANTÉ® : des parcours variés au service de la coordination de soins à domicile

STUDIOSANTÉ® : des parcours variés au service de la coordination de soins à domicile

Le secteur des soins à domicile connaît une croissance sans précédent, portée par le vieillissement démographique et l’évolution des pratiques médicales vers le maintien à domicile. Dans ce contexte, la franchise STUDIOSANTÉ® s’impose comme une opportunité entrepreneuriale accessible et porteuse de sens, ouverte à des profils professionnels extrêmement variés. Les témoignages récents de Ludivine, franchisée […]

Tortilla débarque en France et ambitionne de devenir la référence du burrito

Le marché français de la restauration rapide accueille un nouveau challenger venu du Royaume-Uni. Tortilla, enseigne spécialisée dans les burritos californiens, accélère son implantation hexagonale après avoir racheté Fresh Burritos en 2024. Avec plus de 100 restaurants à travers le monde, la marque fondée en 2007 a ouvert son premier établissement français en juin 2025 […]

Weldom décroche le Prix Or « Employeur Inclusif Handicap » et affirme son engagement RSE

Weldom décroche le Prix Or « Employeur Inclusif Handicap » et affirme son engagement RSE

Weldom, l’enseigne spécialisée dans le bricolage, la décoration et le jardinage a décroché le Prix Or « Employeur Inclusif Handicap » décerné par la préfecture de l’Oise lors des Rencontres départementales de l’inclusion organisées le 18 novembre 2025. Cette distinction, qui récompense la plus haute distinction lors de cette première édition, témoigne d’une politique volontariste […]

×
Notre recommandation
CLASS'CROUTE

Class’croute associe restauration rapide sur place/à emporter et la livraison en entreprise de plateaux-repas et de buffets.

Son modèle offre aux entrepreneurs les avantages du métier de restaurateur sans les contraintes.

En savoir plus maintenant
En quelques chiffres
  • Apport : 100 000€
  • CA moyen : 500 000€
  • Droit d'entrée : 30 000€
  • Nombre d'unités total en national : 90
En savoir plus maintenant
×
Recevez chaque semaine la newsletter
Infos sur les réseaux qui recrutent, guides pratiques,
conseils pour réussir …
En vous abonnant, vous acceptez que nous puissions traiter vos informations conformément à notre politique de confidentialité.