Depuis mars dernier, la société KO Services a rejoint l’enseigne As de Pic. Cette acquisition aurait permis à la société KO Services d’utiliser des outils plus performants pour améliorer la gestion et la productivité, ce qui a engendré une nette progression de son chiffre d’affaires.
As de Pic veut compléter son maillage territorial
La société KO Services a été créé en 1986 par Antonio et Isabelle Pereira pour se spécialiser dans les métiers de la 3D (dératisation, désinsectisation, désinfection). Elle s’est forgée une bonne réputation dans la région lilloise auprès de sa clientèle: mairies, hôpitaux, bailleurs sociaux et particuliers.
Les fondateurs d’As de Pic, Timothée Payet-Gaspard et Thibaut Deschamps, souhaitent compléter leur maillage territorial. C’est pour cette raison qu’ils décident de racheter la société KO Services, gérée par le couple Pereira. Antonio part à la retraite, à 62 ans, alors que Isabelle, 53 ans, reste salariée de la société et continue de diriger l’agence lilloise.
Selon Isabelle, leur société tournait un peu à l’ancienne avant son rachat par As de Pic. Ils ont donc commencé à utiliser des outils plus modernes qui ont contribué à améliorer la gestion et la productivité. Isabelle affirme d’ailleurs que leur entreprise aurait réalisé, cet été, 500 interventions pour des nids de guêpes contre 150 les années précédentes et qu’ils avaient enregistré une hausse de 47 % de leur chiffre d’affaires, six mois après la transaction.
Suite au recrutement d’un technicien supplémentaire, l’équipe de KO Services est aujourd’hui composée de trois techniciens qui s’occupent des interventions, Isabelle et sa fille, quant à elles, gèrent la partie commerciale et administrative.
En plus de sa clientèle traditionnelle, KO Services devrait proposer ses services aux hôteliers, restaurateurs et professionnels des métiers de bouche. Grâce aux clients grands comptes d’As de Pic, l’agence a déjà commencé à travailler pour des chaînes de restauration et de boulangerie présentes dans la région lilloise.
« Aujourd’hui, on a une force que l’on n’avait pas auparavant… Dans le temps, les points de vente des grandes chaînes nationales avaient tous leur propre prestataire de dératisation, mais aujourd’hui, tout est centralisé au niveau des têtes de réseau. Si on ne fait pas partie d’un groupe, on ne peut pas travailler avec cette clientèle« , conclut Isabelle Pereira.