Les professionnels français du vélo ont des raisons d’espérer. En 2013, les ventes du secteur, incluant équipements et accessoires, ont progressé de 3,1 % pour atteindre unchiffre d’affaires de 1,5 milliard d’euros.
L’industrie française produit encore 630 000 vélos
Le vélo électrique confirme sa forte croissance. Sur le seul marché du vélo, 2.785.300 unités ont été vendues en France, soit un recul de 1 % en volume et de 0,4 % en valeur, « et cela malgré un hiver de sept mois et une crise économique latente », tempère Denis Briscadieu, président du groupe Cyclelab et élu de la Fédération des entreprises du sport et des loisirs, qui dévoilait vendredi, avec le Conseil national des professions du cycle, les statistiques annuelles du secteur.
Le segment des vélos « de mobilité », pour la ville, poursuit sa progression (+ 2 %) avec une franche poussée sur certaines niches, dont le vélo pliant (+ 24 %), que l’on emmène dans le train ou dans le bus.
L’essor du vélo à assistance électrique (VAE), en hausse de 17,5 %, se confirme. Certes, avec 56.000 VAE (contre 410.000 en Allemagne), cette catégorie est encore confidentielle, mais les professionnels anticipent un développement de long terme. Certains envisagent même qu’il devienne la norme en ville, reléguant en désuétude le vélo citadin. Des outsiders émergent.
L’autre motif de satisfaction est l’augmentation du prix. Désormais, le cycliste français consacre en moyenne 303 euros pour l’achat de son vélo. On assiste par ailleurs à une amorce de relocalisation de l’assemblage en France, à l’instar d’Intersport. Si la France a importé 2,3 millions de bicyclettes l’an dernier (283 millions d’euros), 630.000 unités ont été produites dans l’Hexagone. « Il ne faut pas faire de complexe du fait d’une main-d’oeuvre plus chère, car celle-ci ne représente que 12 % dans le prix du vélo », explique François Lucas, le PDG du fabricant Arcade.
Le vélo à assistance électrique permet en outre l’émergence d’outsiders. Près de Nantes, Nihola France, une PME de 5 personnes, construit des triporteurs électriques sous licence danoise.
Nouveau venu dans le secteur, le sarthois Néomouv vendra de 3.500 à 4.000 vélos électriques cette année, des produits qu’il conçoit, mais qu’il fabrique hors de France pour une clientèle de commerçants. Ces détaillants ont vu leur activité progresser légèrement en 2013, alors que les grandes surfaces sportives, qui tiennent la moitié du marché en volume, reculaient de 1 %. Le grand gagnant est Internet, qui progresse de 32 % et s’arroge désormais 14 % du marché.
La franchise Newteon est pionnière dans la mobilité électrique. Importateur et revendeur de véhicules électriques, NEWTEON développe initialement ses activités commerciales auprès des professionnels en France et à l’étranger.
En 2010, NEWTEON reprend la marque ECOLOOK et poursuit son développement commercial auprès des particuliers avec l’ouverture de trois points de ventes à Nice, Antibes et Saint-Raphaël.
En 2012, NEWTEON lance son site de e-commerce et devient un acteur de référence des vélos électriques.
En 2014, pour accompagner ses perspectives de croissance, NEWTEON lance une campagne nationale de recrutement de nouveaux franchisés et a participé pour la 1ère fois au Salon Franchise Expo à Paris, du 23 au 26 mars 2014.Pour davantage d’informations sur Newteon, cliquer ici
Vu dans Les Echos avril 2014