Nous vous livrons ci-après un résumé du contenu de cette interview destiné à rappeler quelques bases aux lecteurs du grand quotidien nordiste.
Les créateurs d’entreprise, de plus en plus rationnels, se tournent vers la franchise
Si compte tenu du contexte économique difficile, monter sa propre affaire s’apparente souvent à un parcours du combattant, avec des contraintes financière et administratives de plus en plus lourdes, « la franchise, explique Jean Samper dans son interview à la Voix du Nord, permet à un indépendant de se mettre à son compte tout en bénéficiant de la synergie d’un réseau existant. » Clairement, les créateurs d’entreprise ont changé et sont devenus de plus en plus rationnels. C’est véritablement un choix qui se fait après mûre réflexion et une bonne visibilité sur le réseau choisi. Une raison qui explique que les grandes chaînes sont aujourd’hui plébiscitées. Et le responsable d’AC Franchise de rappeler que franchiseur et franchisé sont liés par un contrat. Si d’un côté, Le franchisé doit respecter la stratégie commerciale du franchiseur, les standards de qualité, l’évolution du concept… De l’autre, le franchisé au aussi des devoirs comme celui de rétribuer le franchiseur via un droit d’entrée et des marges sur les produits vendus (royalties).
Quelles questions se poser avant de se lancer et quelles erreurs éviter ?
Si bien sûr il faut bien analyser les réseaux de franchise avant de faire son choix, Jean Samper insiste sur le fait qu’il est aussi nécessaire « d’entrer dans une phase d’introspection ». A tous les candidats à la franchise, il conseille de se poser les questions suivantes : de quelles compétences ai-je besoin pour réussir ?, que suis-je capable d’apprendre seul ? Ce n’est qu’après ça que le futur entrepreneur pourra trouver un juste équilibre entre les apports du franchiseur et les compétences acquises du franchisé et pourra se poser la question cruciale du local. Et quand on demande au professionnel les erreurs à ne pas commettre et des pièges à éviter, il parle surtout des effets de mode – on se souvient du bonbon il y a dix ans ou du lavage écologique des véhicules aujourd’hui – mais aussi des dispositions fiscales éphémères qui peuvent fausser la donne au bout de quelques mois.