Marion et Samuel GOHIER souhaitaient entreprendre dans un secteur en phase avec leurs valeurs. Ils ont choisi le réseau Les Comptoirs de la Bio. Le couple a alors ouvert un magasin à PLOEREN en novembre 2019. Ils se confient à AC Franchise sur leur parcours, les motivations qui les ont poussées à entreprendre dans ce secteur et sur l’accompagnement du franchiseur.
Quel a été votre parcours professionnel avant de rejoindre le réseau ? Quels postes avez-vous occupé ? Dans quel secteur ?
Nous avons des parcours très variés, et ce sont ces expériences de vie qui aujourd’hui nous guident et nous animent au quotidien.
Marion : « Après ma formation (BAC +2) en animation sociale et culturelle, j’ai occupé quelques fonctions dans les services liés à l’enfant et l’adolescent, puis j’ai dirigé des centres de loisirs avant de prendre la gérance d’un restaurant avec Samuel.
C’était notre souhait avec Samuel de travailler en couple et d’être indépendants. Auparavant, Samuel travaillait dans l’aménagement paysager. Nous avons assuré la gérance de notre restaurant (restaurant familial) pendant 6 ans ».
Pourquoi avez-vous décidé de créer votre propre entreprise ?
Parce qu’il était temps ! Nous aimons être acteurs, décisionnaires et indépendants !
Et, aussi, nous voulons travailler en couple.
Pourquoi avoir choisi ce réseau d’indépendants ? Qu’est-ce qui vous a séduit dans le concept?
Nous avons choisi Les Comptoirs de la Bio pour plusieurs raisons :
- le secteur d’activité tout d’abord ! Nous voulions entreprendre dans un secteur en phase avec nos valeurs,
- le dynamisme du groupement et parallèlement sa présence encore peu marquée en Bretagne nous ont donné envie de faire partie de l’aventure.
- L’indépendance accordée dans la gestion du point de vente : pas de droits d’entrée et une grande autonomie.
Quelle a été votre démarche ? Quelles recherches avez-vous faites ?
Nous avons bien sûr comparé différentes enseignes mais les cotisations adaptées au CA du magasin, les faibles coûts d’adhésion et, de nouveau l’indépendance nous ont rapidement séduits.
Il y a bien sûr un cadre à respecter mais c’est surtout la cohérence qui est demandée et ainsi on peut prendre des initiatives et faire vivre le magasin à notre image.
De plus, lors de nos échanges, l’enseigne a été transparente sur les chiffres, ce qui nous a donné confiance et envie de poursuivre à leurs côtés.
Comment avez-vous été accompagnés dans votre projet par Les Comptoirs de la Bio avant l’ouverture ?
L’histoire n’a pas tout à fait débuté comme nous l’imaginions car nous ne trouvions pas de local adapté à notre recherche, nous avons finalement trouvé seuls, même si ensuite l’enseigne nous a accompagné dans la négociation du bail.
En revanche, concernant l’aménagement du magasin et les prestataires reposés, nous avons pu nous reposer sur le Responsable Concept de l’enseigne, qui travaillait en direct avec notre maître d’œuvre.
Nous avons également bénéficié de formations (théoriques et en magasin) très riches.
Puis, nous avons été accompagnés, toujours dans un esprit d’échange, pour le merchandising et finalement le service communication nous a proposé un plan de communication clef en mains.
Quelles principales difficultés avez-vous rencontrés ou rencontrez-vous aujourd’hui, et quelles sont les solutions mises en place ?
Nous sommes dans un endroit fortement concurrentiel avec des magasins historiques.
Sur ce point, en 2019, la jeunesse de l’enseigne ne nous a pas permis d’être très vite identifiable mais son dynamisme permet de combler rapidement les écarts.
En 2020, en quelques semaines seulement, nous avons pu mettre en place un drive et proposer un service attendu par nos clients ou les « nouveaux consommateurs »…
Et puis, le plus important, est que nous suivons exactement notre prévisionnel !
Quel rôle occupe Les Comptoirs de la Bio à vos côtés aujourd’hui ?
C’est un soutien quotidien (pour les achats, l’animation commerciale, la communication…)
Ce serait impossible de gérer tous ces aspects seuls et nous apprécions pouvoir nous concentrer sur le plus important : l’accueil, le conseil… nos clients, nos partenaires locaux.
Comment se porte votre point de vente aujourd’hui ?
Super bien ! Nous avons de très bons retours clients et notre magasin est en forte progression.
Quels sont selon vous les grands avantages de votre métier ? Et les contraintes ?
Un avantage évident : nous sommes au plus proche du client.
Les relations sont enrichissantes : dans un commerce spécialisé, les clients maitrisent bien leur sujet et peuvent même être critiques. Marion a d’ailleurs suivi une formation en naturopathie pour satisfaire notre clientèle, et c’est un plus indiscutable !
Les contraintes ? être toujours en évolution ! C’est un milieu très pointu, on ne s’improvise pas responsable d’un magasin bio ! en revanche, bien accompagné, on peut le devenir assez rapidement, avec sérieux et conviction…
Avez-vous d’autres projets ?
Oui ! L’ouverture d’un second magasin en Bretagne… l’avenir nous le dira.
Quels conseils donneriez-vous aux candidats désireux de rejoindre le groupement ?
Avoir l’âme d’un chef d’entreprise : accepter le risque, voire l’aimer ! Être passionné !
On perd la sécurité de l’emploi mais on vit une super aventure car la liberté est immense !
Si c’était à refaire, vous changeriez quoi ?
Nous visiterions encore plus de magasins bio avant l’ouverture (toutes enseignes confondues) pour se forger notre propre positionnement local.
Autres points à mettre en avant : particularités du point de vente, importance de l’ancrage local, démarches environnementales, anti-gaspi…
Nous avons un référencement local relativement important et toujours en évolution.
Nous proposons à nos clients des « consultations » gratuites d’une ½ heure toute la journée car nous avons 2 naturopathes.
Nous essayons également de partager avec les plus démunis : nous avons une armoire à dons et nous donnons 2 fois par semaine les produits à DLUO dépassées (depuis l’ouverture).
Bien sûr, nous avons aussi une zone anti-gaspi..
Et nous avons encore d’autres projets pour asseoir pleinement notre rôle de commerçant responsable.