Ludovic Maignan, fils de mécanicien et petit-fils de garagiste, est depuis toujours dans le monde de la mécanique. En mars 2019, il est devenu franchisé Speedy en reprenant un centre auto dans la région de Marseille. Interviewé par Franchise Magazine, il explique comment lui est venue l’envie de se lancer dans l’entreprenariat.
Parcours de Ludovic Maignan
Détenteur d’un CAP, Ludovic Maignan a rejoint son père en 2004, à l’âge de 20 ans, pour travailler avec lui pour un centre auto. Il a commencé en tant que mécanicien, opérateur senior, ensuite chef d’équipe pour occuper enfin le poste de chef de centre.
Souhaitant évoluer dans sa carrière et ayant travaillé pour un franchisé pendant 15 ans, il a eu envie de se mettre à son compte. Il a choisi de rejoindre le réseau Speedy car il a été séduit par l’activité, l’image, le côté dynamique et surtout l’esprit famille.
« Je savais plus ou moins gérer un centre auto. J’ai été formé pendant deux jours au centre de formation sur Nanterre. C’est le process pour être franchisé. Ensuite, il y a 15 jours de formation, voire trois semaines sur le terrain chez les franchisés. Cela nous permet, nous les franchisés, de nous familiariser avec le logiciel et d’apprivoiser le logiciel. L’avantage, c’est que nous avons le centre en main. Nous sommes bien accompagnés par nos animateurs secteur ainsi que nos directeurs régionaux qui nous accompagnent pendant à peu près 15 jours, trois semaines ».
En mars 2019, Ludovic Maignan est devenu franchisé Speedy en reprenant son 1er centre sur Marseille, un centre précédemment géré par le réseau. Il a récemment repris un second centre Speedy, à Marseille également, situé à tout juste un kilomètre en vol d’oiseau du 1er.
Multi-franchisé et membre du CCF
« Sur le 1er, j’ai 4 ouvriers, ainsi qu’un apprenti. Et sur le second, j’ai 3 ouvriers et 1 apprenti. J’aimerais pouvoir m’agrandir encore et encore, mais j’avoue que pour l’instant, 2 centres c’est déjà bien. Mais peut-être que je me lancerai dans un nouveau projet dans quelques années ».
En ce qui concerne la gestion quotidienne de ses centres, le franchisé Speedy de Marseille est épaulé par son beau-fils. Il a aussi la chance d’avoir une très bonne équipe, ce qui lui permet d’être 1 jour ou 2 sur un site et le reste de la semaine sur l’autre.
Par ailleurs, selon Ludovic Maignan, pour devenir franchisé Speedy, il faut aimer le contact avec les gens, être commerçant, garder le sourire et être honnête. Côté investissement pour reprendre un centre, tout dépend de la surface du local et du chiffre d’affaires annuel que génère le centre. Il faut compter une moyenne entre 100 000 et 200 000 euros.
Egalement membre du comité consultatif des franchisés pour un mandat de 3 ans, Ludovic Maignan se charge de faire remonter toutes les infos relatives aux centres.
« L’avantage d’être membre du CCF, c’est d’être déjà le 1er au courant de ce qui se passe chez Speedy, et puis surtout, de pouvoir régulariser tous les problèmes que peuvent avoir les centres Speedy au niveau rendez-vous web, tout ce qui se passe sur Internet, achats pneumatiques, les problèmes que nous pouvons rencontrer aussi avec les fournisseurs… Nous essayons, durant notre mandat de 3 ans, de régler le maximum de choses ».
Quels conseils à quelqu’un qui hésiterait à effectuer sa reconversion professionnelle ?
« Ecoutez, je dirais que tout d’abord, il ne faut pas avoir peur de l’inconnu, de rester soi-même, avoir confiance en soi. Et je pense que c’est déjà quelque chose de bien », conclut le multi-franchisé Speedy de Marseille.
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