AC Franchise : Quel a été votre parcours professionnel avant de rejoindre la cordonnerie ?
Adélaïde LOOSSE : Bac économie et social en poche, je me suis dirigé vers une faculté de psychologie où j’ai obtenu mon DEUG et ma licence. Très vite je me suis rendu compte que cette branche ne proposait que très peu de débouchés. Je me suis mis alors en recherche d’un autre domaine professionnel.
Devenue serveuse avec les contraintes spécifiques du métier (travail le soir et 6 jours sur 7, les jours fériés et jours de fête) j’ai alors postulé pour un poste de vendeuse en cordonnerie auprès d’un certain …François Blondelle courant avril 2011.
Formée par le dispositif Pôle emploi en 4 mois, j’ai alors appris les fondamentaux du métier, les techniques de vente, le jargon du métier… J’ai évolué naturellement sur les travaux de réparation de la chaussure (colle, décolle, coutures main, cousues black et autres services car nos prestations incluent aussi la reproduction de clés, les tampons, gravures, etc.)
Ce que je préfère dans ce métier c’est la diversité des tâches, le travail fini ainsi que la relation client. J’aime particulièrement ce moment où l’on rend une paire de chaussures au client…J’aime voir son sourire et son étonnement quant à la qualité du travail.
J’aime également le fait que les gens soient surpris de voir une femme derrière le comptoir en cordonnerie.
ACF : Quelles principales difficultés avez-vous rencontrées ou rencontrez-vous aujourd’hui ?
AL : Je cherche… peut-être l’entretien du point de vente (elle rit).
ACF : Quels sont selon vous les grands avantages de votre métier ? Et les contraintes ?
AL : Les avantages : Être en contact avec des personnes différentes de tous milieux. L’aspect manuel du travail et l’intelligence des mains.
À ce titre être une femme est un vrai atout notamment pour le goût du travail bien fait et la précision du geste. Je continue à développer ma compétence en réparation et former les autres notamment en rénovation.
ACF : Quelles qualités faut-il pour rejoindre le réseau ?
AL : Ne pas avoir deux mains totalement gauches mais surtout avoir une vraie envie de partager une relation avec le client. Aimer accompagner la vente et expliquer le travail réalisé est tout aussi important.
ACF : Si c’était à refaire, vous changeriez quoi ?
Je n’aurais pas commencé par mes études de psychologie, mais directement par un CAP de cordonnerie !
Un dernier mot : J’invite tout le monde à se lancer ! Gagner sa vie par le travail quotidien de ses mains et rendre service aux gens n’a pas de prix !
Opportunités
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