Le ministre a déclaré que 26 autorisations ont été accordées à des entrepreneurs tunisiens (contre 38 demandes), couvrant plusieurs activités, dont le prêt-à- porter, la restauration, la pâtisserie et la communication. Il a expliqué que ces sociétés ne sont pas toutes importatrices. Il a rappelé que les entreprises tunisiennes peuvent bénéficier du système de franchise car elle leur permet de lancer une marque connue dans un domaine d’activité bien précis.
AC Franchise précise :
1) Que le sytème des autorisations ne concerne que les demandes d’importation de franchises étrangères dans les métiers qui ne font pas partie des 26 secteurs libérés.
2) qu’il est préférable pour l’économie tunisienne que ce soit une entreprise tunisienne qui devienne franchisée plutôt que de voir une société étrangère implanter une succursale. La franchise bénéficie plus à la Tunisie que les succursales étrangères.
3) Que les réseaux de franchise sont plus soucieux de leur image et donc de la satisfaction du consommateur.
Quant aux importations, sans la franchise, elles sont possibles pour les mêmes produits sans le contrat de franchise mais alors l’identité de la marque est moins mise en valeur, le commerçant est moins gagnant et le consommateur n’a plus les mêmes garanties de qualité du produit et des services.
Enfin, si l’on veut que la Tunisie créée ses propres franchises puis les exportent, (voir le dossier sur l’état de la franchise en Tunisie) il faut que les entrepreneurs apprennent les métiers de franchisé et de franchiseur en exploitant celles qui existent déjà et qui , pour l’instant, sont en majorité étrangères. On note cependant que le nombr ede franchiseurs tunisiens est en augmentation.
AC Franchise fait par ailleurs partie d’une mission commanditée par la CCI de Tunis pour aider quatre franchiseurs tunisiens (Gourmandise, Smart Kids, IKIT et Eco’lav) à exporter leur franchise en Algérie et au Maroc.