Malgré la préoccupation de la population française pour son équilibre alimentaire, le chocolat continue à jouir d’une image favorable. Et malgré la crise économique environnante, le secteur du chocolat et de la confiserie reste stable et se porte bien. Ses ventes augmentent, aussi bien en valeur qu’en volume. Les réseaux sous enseignes continuent à bien se développer. On peut citer en exemple, KC Chocolatier, Jeff de Bruges et Bruyerre Récréation Gourmande.
Il y a actuellement en France environ 1 200 artisans chocolatiers vendant les produits qu’ils fabriquent et près de 4 000 boutiques, qui fonctionnent soit de manière indépendante, soit en franchises, vendant les produits mais ne les fabriquant pas. (Source INSEE 2011). Les artisans ne sont donc pas les seuls à pouvoir devenir chocolatier en franchise.
Le chiffre d’affaires de ce métier est assez cyclique puisque 38 à 45 % du chiffre est réalisé en décembre et 20 % à l’occasion des fêtes de Pâques. En 2010, le chiffre d’affaires du secteur a été de 1,311 milliards d’euros. (Source INSEE).
La confiserie et la chocolaterie industrielles continueront à se vendre en grande surface, en boulangerie, etc. Les magasins franchisés continueront leur développement en vendant des produits standardisés, de bonne qualité et avec des méthodes de vente éprouvées. Mais, en règle générale, les consommateurs préfèrent le chocolat fabriqué artisanalement et non d’une façon industrielle.
Pour devenir franchisé en chocolaterie, aucun diplôme n’est exigé, il peut largement être remplacé par l’amour du produit. Le métier de la chocolaterie, comme tous les métiers de bouche se pratique avec passion.
Les chocolateries artisanales sont souvent exploitées par des anciens pâtissiers qui se sont spécialisés. Dans ce cas un diplôme est nécessaire. Mais les réseaux sous enseigne attirent d’autres profils, issus d’univers très variés. Lorsque l’activité est limitée à la vente du chocolat, il faut surtout savoir gérer, vendre et avoir le sens du contact. Le dynamisme de ce marché attire des professionnels non affiliés à ce secteur.
L’implantation du point de vente du chocolatier sera d’une grande importance dans la réussite du commerce. Il faudra trouver le juste milieu entre le coût du loyer et la bonne zone de chalandise qui se doit d’être passante. Contrairement aux artisans reconnus et pour lesquels la clientèle choisira de se déplacer, le représentant d’une enseigne se doit d’être « vu ».
L’investissement pour un franchisé se limite aux besoins de commercialisation du produit. Il faut prendre en compte le pas de porte, l’investissement initial pour un équipement de qualité et le droit d’entré dû au franchiseur. La valeur d’un fonds de commerce se définit en fonction du chiffre d’affaires annuel, mais aussi en fonction de la notoriété et de la rentabilité de l’enseigne.
Dans ce métier, il est très important de bien savoir gérer ses stocks vu les variations importantes des ventes suivant les périodes de l’année. Un autre point de financement important est l’embauche de saisonniers pour la période novembre-décembre, et en mars-avril. Ce poste de dépense représente environ 10 % du chiffre d’affaires.
Les franchisés disposent des conseils de leur franchiseur en termes de gestion des stocks, notamment aux moments forts de l’année.
En règle générale, plus un produit est de haute qualité, moins il se conservera dans le temps et le prix doit donc être élevé. Il est important de bien maîtriser ses achats, car ils conditionnent les prix de vente.
La maîtrise des résultats dépendra de la maîtrise des achats et des stocks. Il faut savoir s’adapter et anticiper les besoins de la clientèle surtout pendant les deux fortes périodes de l’année. La qualité de l’offre est déterminante dans la réussite de son projet.
La trésorerie sera irrégulière, les fonds propres doivent donc être élevés, c’est-à-dire supérieurs à 30% du montant global de l’investissement.
Découvrez les réseaux qui recrutent actuellement dans le secteur « Franchise chocolat » !
Lire la suite de notre dossier : Devenir chocolatier en franchise – 2ème partie.