Alors que les pouvoirs publics
mènent des campagnes de valorisation de la formation par apprentissage , ils se heurtent aux difficultés éprouvées par les employeurs de trouver des maîtres d’apprentissage dans les entreprises. Face à ce constat, ils viennent d’assouplir les conditions requises pour assurer cette mission.
L’apprentissage est ouvert à toutes entreprises du secteur privé permettant d’apporter des garanties de moralité et de compétence professionnelle, mais aussi l’Etat, les collectivités territoriales et leurs établissements publics administratifs. Il concerne les jeunes de 16 à 25 ans et permet aux entreprises de bénéficier d’une main d’uvre qu’elle formera à ses méthodes. C’est un contrat de travail à durée déterminée par lequel l’employeur s’engage à assurer une formation professionnelle et complète à un jeune travailleur. La formation de l’apprenti est assurée pour partie par l’entreprise et pour partie dans un centre de formation d’apprentis (CFA). La formation doit lui permettre d’acquérir un diplôme de l’enseignement professionnel et technologique du second degré ou du supérieur, du CAP au diplôme d’ingénieur.
Nouvelles conditions pour être maître d’apprentissage
En entreprise, l’accueil d’un apprenti suppose la désignation d’un maître d’apprentissage qui s’occupera de lui en qualité de tuteur. Aujourd’hui, et c’est la nouveauté ces derniers mois, un salarié peut exercer cette fonction s’il justifie :
– soit d’un titre ou d’un diplôme d’un niveau équivalent à celui préparé par l’apprenti et d’une expérience professionnelle d’une durée d’au moins deux ans (auparavant cette durée était de trois ans) en relation avec la qualification préparée par le jeune ;
– soit d’une expérience professionnelle d’au moins trois ans (elle était de cinq ans auparavant) en relation bien sur avec la qualification préparée par l’apprenti et d’un niveau minimal de qualification déterminée par la commission départementale de l’emploi et de l’insertion ;
– soit d’une expérience professionnelle de trois ans (elle était de cinq ans auparavant) en rapport avec le diplôme ou le titre préparé par l’apprenti et d’un avis favorable de l’autorité pédagogique de référence.
Audrey, rédactrice AC Franchise