Le réseau Guy Hoquet L’immobilier revient sur une année immobilière dynamique avec une augmentation du volume de transactions partout en France et une hausse des prix, particulièrement à Paris qui affiche une augmentation de 5 %. Selon l’enseigne, le pouvoir d’achat se transforme en « vouloir d’achat ».
Source : Guy Hoquet l’Immobilier
Un pouvoir d’achat en hausse de 25 % depuis 2011
En dressant le bilan de son activité en 2016, le réseau Guy Hoquet l’Immobilier constate la hausse du volume des ventes et des prix, tout particulièrement à Paris.
« Avec ces conditions exceptionnelles de taux et de prix baissiers depuis 2011, les Français ont vu leur pouvoir d’achat se transformer en « vouloir d’achat ». Et pour cause: le cumul de ces deux baisses leur a permis, au global, de voir le prix de leur achat immobilier baisser de 20 à 25 %« , précise Fabrice Abraham, Directeur Général du Réseau Guy Hoquet l’Immobilier.
Et ce sont les acquéreurs parisiens qui ont le plus bénéficier de ces avantages. Eux qui dépensaient en moyenne près de 400 000 € pour leur logement (soit le double du prix national) se sont vu d’autant plus touchés par les conditions d’emprunt exceptionnelles.
D’ailleurs, ayant effectué un nombre important de transactions en comparaison avec les autres acheteurs du territoire, ils ont fait galoper le volume des ventes, mais aussi les prix, comme l’explique le Directeur du réseau.
Les investisseurs sont de retour
En 2016, les conditions ont été favorables pour les investisseurs convaincus que la pierre était l’investissement le plus sûr. Ils représentent 18 % en cette fin d’année 2016.
« Depuis le pic haussier des prix en 2011, les acquéreurs ont été re-solvabilisés. En 2016, ils ont constaté qu’ils ne pouvaient attendre de meilleures conditions et ont donc décidé d’acter. Ce qui a créé l’étincelle à la bougie permettant au moteur de l’immobilier de redémarrer« , observe le dirigeant.
Cette dynamique du marché a engendré une réduction des délais de vente, de 94 à 88 jours.
Le prix moyen d’achat constaté est, dans ce contexte, en hausse, de 1.3 % au niveau national (202 698 €), et de 7.8 % à Paris (396 904 €).
La surface moyenne acquise est de 83.5 m², en hausse de 2 m² par rapport à l’année dernière.
Un contexte pré-electoral qui aura son rôle à jouer
Aux vues de ces conditions, le réseau immobilier observe un bilan du marché immobilier de l’année 2016 entre 840 et 850 000 transactions. Mais qu’en sera-t-il pour 2017?
Pour Fabrice Abraham, « si les taux n’augmentent pas de manière à dé-solvabiliser les acquéreurs, on peut penser que 2017 s’inscrira dans la tendance de 2016, même si la période pré-électorale porte en elle le risque de créer quelques turbulence« .
L’année 2016 plus en détails selon les transactions enregistrées dans le réseau Guy Hoquet l’Immobilier entre le 1er janvier et le 31 décembre 2016
Les prix:
Sur le plan national, le prix moyen est de 2 474 €/m², soit + 3.1 % sur un an, + 2.6 % sur 3 mois.
Le m² s’achète en moyenne à:
- 8 265 € (+ 4.8% sur 1 an) à Paris
- 3 113 € le m² en Ile-de-France (+ 0.8 % sur 1 an)
- 1 682 € le m² en Province (+ 0.3 % sur 1 an)
Les volumes de vente:
Les volumes de vente ont progressé en 2016 à hauteur de:
- + 11.5 % en France
- + 15 % à Paris
- + 9.5 % en Île-de-France
- + 10.3 % en province
Les primo-accédants confirment leur progression (36 % du marché en 2015 contre 41 % en 2016).
Les investisseurs marquent leur retour (de 9 % en 2015 à 18 %).