2013 : une année de transition pour le marché immobilier

  • Créé le : 01/02/2014
  • Modifé le : 20/02/2020
La conférence de presse organisée par le courtier en prêt immobilier Immoprêt le 16 janvier 2014 était l’occasion de dresser un bilan de l’année 2013 en termes de marché immobilier. Une année qui a vu une reprise progressive et durable avec des taux d’intérêts historiquement bas, des prix à la hausse sur les produits d’entrée de gamme et un contexte favorable aux renégociations de crédits. Autre fait marquant : 2013 a plébiscité l’ancien au détriment des marchés du neuf et de l’investissement locatif. Autant d’éléments qui devraient intéresser les franchises du secteur immobilier.

Une année particulière pour l’immobilier

A en croire le courtier en prêt immobilier Immoprêt, l’année 2013 se révélée être un peu particulière dans le contexte actuel. Grâce à une reprise constatée progressive et durable, elle pourrait s’avérer être une année de transition pour quitter la crise vers des horizons plus cléments. Elle a surtout été marquée par une baisse des taux d’intérêts jusqu’à un niveau historiquement bas et une hausse du pouvoir d’achat, autant de facteurs favorables à la renégociation des crédits immobiliers. En revanche pas d’évolution majeure sur les sources de financement puisque 41 % des acquisitions ont été réalisées en 2013 avec apport, contre 42 % pour l’année précédente. Immoprêt souligne à ce propos que le financement à 110 %  est encore possible, surtout chez les mutualistes.

Des taux d’intérêts historiquement bas

Si les taux d’intérêts ont atteint des sommets entre les années 2008 et 2009 pour dépasser les 5 %, ils ont connu en revanche une baisse forte et continue en cette année 2013, notamment sur le premier semestre, pour frôler la barre symbolique des 3 % à mi-année avant de se stabiliser en fin d’année. Une situation due en partie à la politique de relance menée par la Banque centrale européenne (BCE), l’institution monétaire de l’Union européenne. Pour 2014, Immoprêt prévoit une hausse, quoique modeste, 50 cts en moyenne, due à la probable hausse du  taux  directeur  de  la  BCE  pour limiter les risques d’inflation liés à une reprise économique  sur la zone euro.

Des crédits renégociés

Ce niveau extrêmement bas des taux d’intérêts a favorisé les renégociations de crédits immobiliers. Chez Immoprêt par exemple, cette pratique a concerné 3 541 dossiers, soit 18,9 % du volume, alors qu’elle n’était que 5 % en 2012, soit 611 dossiers. La moyenne des opérations s’est élevée à 138 413 €  contre 128 544 € en 2012. A noter qu’avec la stabilisation des taux d’intérêts en fin d’année, le volume de renégociation a diminué, certainement parce que la légère remontée des taux sur le dernier trimestre a réduit le gain éventuel. A ce propos, Immoprêt précise qu’à  défaut  de  renégocier  son  crédit ,  la  renégociation  de  l’assurance emprunteur est toujours possible.

Prix à la hausse sur les produits d’entrée de gamme

En 2013, les prix de l’immobilier ont connu des évolutions contrastées selon la situation. Si en effet  les prix ont été constatés à la baisse sur la seconde acquisition et l’investissement locatif (-1,5 % en moyenne), les montants moyens des acquisitions ont connu, eux, une hausse notamment de 10,6 % pour les primo-accédants. A noter aussi : l’augmentation des prix sur les produits d’entrée de gamme due à la forte hausse de la demande portée par des taux bas et un regain de confiance sur la pierre.

Les marchés du neuf en souffrance

Autre fait marquant de cette année 2013 : l’accroissement des acquisitions dans l’ancien et à l’inverse, baisse proportionnelle des achats dans le neuf. Le marché de l’ancien a connu un regain cette année et, associé à un budget travaux, il a largement séduit les acheteurs, en tout cas plus que pour les nouvelles constructions. Le neuf, qui a dû aussi faire face en 2013 aux renégociations et rachats de soulte dont les montants ont été multipliés par 4. Et les perspectives pour 2014 ne sont pas forcément réjouissantes pour le marché du neuf, qui semble fermé aux  primo-  accédants  avec  un  coût  moyen  à l’achat  de  200  000  €  (alors que le pouvoir  d’achat  moyen de  143  000  €  chez  les primo-accédants). De même, des inquiétudes demeurent sur le marché du locatif dues notamment aux incertitudes sur l’avenir de la fiscalité en 2014.

Enfin, il est à souligner que les mesures destinées  à  favoriser  l’investissement  locatif via la loi Duflot et les allègements sur les plus-values sur le dernier trimestre n’ont pas connu l’effet escompté. En 2013, c’est l’achat d’une résidence principale qui a primé et qui reste une valeur phare du marché.

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