AC Franchise a interviewé Stéphane Meziani, franchisé Union Crédit Immobilier à Paris 11ème. Le franchisé explique les avantages d’exercer ce métier au sein du réseau UCI et les outils mis à disposition pour permettre aux franchisés de réussir leur mission de courtage en crédit.
AC Franchise : Pouvez-vous présenter ?
Stéphane Meziani : « j’ai 43 ans, je suis marié et j’ai un enfant. J’ai travaillé 14 ans dans le secteur bancaire mais les différents changements dans le monde de la banque ont fait que je n’aimais plus ce que je faisais et je voulais changer d’activité.
Je suis quelqu’un qui est très orienté client et je souhaitais retrouver le contact client et l’aider dans ses projets. Je me suis donc orienté vers le courtage. J’ai rencontré Jean-Pierre Pires en avril 2015 et j’ai ouvert mon agence en septembre de la même année, à Paris près de la Nation« .
ACF : Qu’est-ce qui vous a séduit dans le métier et dans la façon de UCI de faire ce métier ?
S.M. : « On retrouve effectivement le contact client. Le fait de tout gérer de A à Z nous permet de maîtriser les choses. Connaissant le domaine du crédit, je voulais accompagner les clients dans leurs projets d’acquisition, m’occuper des démarches commerciales, leur trouver le financement adapté et répondre à leurs attentes ».
ACF : Qu’est-ce-que l’UCI apporte de particulier dans ce métier ?
S.M. : « Union Crédit Immobilier est une marque qui a été créée par des courtiers, pour le métier de courtage en crédit immobilier, ce qui fait que l’enseigne répond à plusieurs de nos attentes.
En arrivant, nous bénéficions de tous les partenariats bancaires ce qui offre un gain de temps pour le démarrage de l’activité. Il y a également un back office qui gère pour nous tout ce qui est relation bancaire et facturation, ainsi qu’un encadrement juridique puisque les mandats que nous devons faire signer sont revus par un juriste.
Nous avons aussi la chance d’avoir Jean-Pierre Pires pour interlocuteur qui est vraiment à notre écoute et très réactif lorsque nous avons une problématique particulière.
UCI offre aussi l’avantage d’avoir des territoires de libre ce qui nous permet de nous installer sur les secteurs qu’on souhaite, ce qui n’est pas le cas pour d’autres franchises. Je veux également ajouter qu’au sein d’Union Crédit Immobilier il y a vraiment un très bon état d’esprit. Nous sommes un réseau très dynamique. La direction d’UCI nous accompagne dans notre développement et fait tout pour nous permettre de réussir ».
ACF : Quels sont les outils et la formation mis à disposition des franchisés d’UCI ? Etant déjà du métier, est-ce qu’il a fallut vous former à certaines choses ?
S.M. : « J’avais l’habitude de faire tout ce qui touche au crédit immobilier. Avec UCI, j’ai appris à gérer le nouveau logiciel, nous avons aussi abordé toute la problématique réglementaire du courtier et la méthode de travail de l’Union Crédit Immobilier.
En tant que courtier, nous sommes amené à rencontrer le client 4 à 5 fois, l’accompagner à la banque et chez le notaire… Nous assurons un suivi de son parcours immobilier du début jusqu’à la fin« .
ACF : Pour ce qui est des outils, est-ce essentiellement du logiciel ?
S.M. : « Nous sommes effectivement formés à l’utilisation d’un logiciel mais avons aussi à notre disposition un site intranet nous permettant d’avoir accès à toute la base de données UCI, notamment les partenariats bancaires, les nouvelles grilles des banques, les propositions en fonction des projets des clients pour savoir vers qu’elle banque l’orienter puisqu’on a un résumé de tout ce que les banques offrent en terme de produit financier et de produit immobilier ».
ACF : Aujourd’hui, à quel stade de développement de votre entreprise en êtes-vous ? Avez-vous déjà des salariés avec vous, des mandataires ?
S.M. : « J’ai démarré avec un mandataire et très vite j’en ai recruté un deuxième. Là, je passe un cap puisque j’ouvre ma deuxième agence en Seine-et-Marne après un an et demi d’activité. Nous allons donc passer à neuf, 8 mandataires dont moi, et une assistante ».
ACF : Quel statut a le mandataire ?
S.M. : « Le mandataire est indépendant. Il a sa propre structure et me facture ses prestations. Je lui fournis un outil de travail: un ordinateur, un téléphone portable, un secteur à développer. Il peut aussi bien travailler de chez lui qu’à l’agence ».
ACF : Doit-il investir quelque chose ?
S.M. : « Je prend à ma charge tous les frais. Le mandataire qui me rejoins n’a rien à payer. C’est du temps et sa compétence qu’il investit. Pour ma part, j’ai opté pour le fait de ne rien demander. Mais nous pourrions leur faire payer le logiciel utilisé ou les locaux, chose que fait la concurrence. Mais ce n’est pas le cas chez nous ».
ACF : Quel chiffre d’affaires peut générer une agence ?
S.M. : « Les chiffres de la première année ne sont pas représentatifs puisque dans notre activité, il faut au moins six mois pour faire des contacts, rentrer les premiers dossiers, les finaliser et se faire payer.
Sur la première année, la plus part des agences qui ont démarré en 2015 ont fait entre 160 000 et 200 000 € de chiffre d’affaires mais ce n’est pas représentatif de la deuxième année, notamment parce que le nombre de mandataires augmente ».
ACF : Souhaitez-vous ajouter quelque chose ?
S.M. : « Je viens du domaine bancaire où beaucoup ne se projettent pas à l’extérieur de la banque et ne voient pas ce qu’ils peuvent faire dans le domaine du courtage. Je les invite à regarder ce qui se passe ailleurs parce que nous avons besoin de gens expérimentés du secteur bancaire.
Le marché du courtage devrait représenter d’ici quelques années 50 % des prêts immobilier en France. Nous avons effectivement besoin de talents qui se mettent à leur compte en rejoignant un réseau de courtage. Pour ma part, je ne regrette pas d’avoir franchi le pas et je suis content d’être à mon compte ».