Le marché des cycles et des accessoires aurait pu permettre à l’enseigne spécialisée Véloland de se développer, si elle n’avait pas accumulé des difficultés d’organisation.
La chaîne disposait en effet d’un contexte concurrentiel très avantageux et d’un développement jusqu’alors sans faille, seule sur le secteur avec 34 magasins depuis la disparition de Vélo & Oxygen. Mais son développement a été ralenti par de lourds investissements en région parisienne, une structure de direction protubérante depuis la fusion avec la Compagnie du Vélo et une maîtrise insuffisante des succursales. L’enseigne a finalement été mise en redressement judiciaire en septembre 2002.
Mais l’histoire n’est pas terminée. Des partenaires franchisés continuent de progresser et pourraient reprendre l’affaire ; une vingtaine s’est dite intéressée.
Séverine Grumiaux