Déborah Binisti, directrice du développement du réseau Point S, a été interviewé par Franchise Magazine. Elle revient sur les ambitions de développement de son enseigne d’ici fin 2023, les critères à remplir pour ouvrir un centre Point S et offre de précieux conseils à ceux qui hésitent encore à se lancer.
Objectif de 675 unités d’ici fin 2023
Point S est une enseigne et une coopérative qui existe depuis plus de 50 ans et qui appartient à 100 % à ses adhérents. Comptant actuellement 654 points de vente, le réseau a pour ambition d’atteindre les 675 unités pour la fin de l’année. Il cible les grosses villes en priorité, ainsi que les villes à partir de 15 000 habitants, dans des endroits où Point S n’est pas encore représenté, ou trop peu représenté, par rapport au potentiel de population et donc au potentiel d’immatriculation.
En ce qui concerne le type d’emplacement et la surface requise pour ouvrir un centre Point S, l’enseigne adapte son concept en fonction des demandes, problématiques et envies de développement de ses chefs d’entreprise. Point S n’exige donc pas de surface bien définie.
« Un garage fait, dans la moyenne, 350 à 400 m², pour de l’entretien lambda, pour notre concept entretien qui est notre concept phare. Mais, nous avons également d’autres concepts chez Point S. Nous avons le concept vitrage avec Point S Glass. Nous avons notre nouveau concept pour la vente auto. Donc forcément, en fonction de ces différents concepts, vous pouvez aller d’un endroit qui fait 100 m² jusqu’à un endroit qui fait plusieurs milliers de mètres carrés », détaille Déborah Binisti.
Les critères à remplir pour ouvrir un Point S
« Point S est un réseau très hétéroclite. Il faut avoir du savoir-faire et être un bon chef d’entreprise, avoir du dynamisme, savoir s’adapter. Et derrière, Point S sera à vos côtés pour pouvoir vous épauler à monter votre centre », explique la Directrice du développement au sujet du profil à avoir pour rejoindre Point S.
Un centre Point S requiert en moyenne 4 salariés. Même si, là encore, il faudra s’adapter en fonction des différentes activités de l’adhérent. Par ailleurs, il n’est pas rare qu’un adhérent détienne 2, 3, 4, voire plus d’une dizaine de centres pour certains.
« La formation se déroule en plusieurs étapes. Durant la première étape, nos adhérents viennent à notre siège, rencontrent les différents responsables de service et ont une formation plutôt théorique. Ensuite, il y a une seconde étape avec le service formation et les personnes ouvertures qui vont directement sur le site et qui s’adaptent aux demandes et aux besoins de chaque centre ».
Quels conseils donner à un porteur de projet qui hésiterait à se lancer dans cette activité ?
« Venez nous rencontrer, venez discuter avec nous. Nous ne sommes pas une société comme les autres, vu que nous sommes une coopérative qui appartient à ses adhérents, donc 100 % d’indépendants. Et venez voir si c’est quelque chose qui peut vous plaire. J’ai une équipe autour de moi qui sera là pour vous expliquer qui nous sommes, ce que nous faisons, et ce que nous faisons surtout pour chaque adhérent ».
Retrouvez l’intégralité du podcast de Déborah Binisti sur Franchise Magazine.