Le réseau Cash Express, qui accorde une importance capitale à la réussite de ses franchisés, a continué à être à leurs côtés durant la crise et les a épaulé pour les aider à dépasser cette période difficile. Après avoir exempté les franchisés de la redevance mensuelle de mars et reporté celle d’avril, avec possibilité d’étalement sur 6 mois, Cash Express a aussi abandonné ses royalties de novembre dernier.
Les franchiseurs seront-ils oubliés par l’État ?
Cash Express compte parmi les réseaux leaders de l’achat-vente d’objets d’occasion aux particuliers avec un total de 130 magasins.
Pour venir en aide à ses franchisés, obligés de fermer les portes de leurs points de vente durant le confinement, le franchiseur les a exempté de la redevance mensuelle de mars et a renouvelé ce geste en novembre, ce qui équivaut à un effort d’environ 300 000 euros de la part du franchiseur. Ce qui représente une perte non négligeable pour le réseau qui pourrait s’apparenter aux efforts parfois consentis par les bailleurs de locaux commerciaux.
Même si l’activité via le click and collect et la vente en ligne sont maintenues, cela reste une compensation relative.
En plus de la réduction du chiffre d’affaires, les franchisés se retrouvent avec un stock de produits à revendre réduit également étant donné que le réapprovisionnement auprès des particuliers est interrompu. La reprise s’en trouvera naturellement impactée à fortiori au moment où la clientèle se précipitera pour saisir les meilleures affaires.
« L’ensemble de nos magasins vont connaître une double peine, car en vendant sur internet, nous épuisons nos stocks de produits notamment à l’approche de Noël. Avec les magasins fermés, nous ne pouvons malheureusement pas les reconstituer. C’est une période très compliquée qui prend place à un moment clé de l’année. Nous réalisons habituellement nos meilleures ventes en décembre », explique Arnaud Guérin co-président et Directeur du réseau Cash Express.
Afin de pouvoir continuer d’aider les magasins franchisés, et en tant qu’acteur économique, Cash Express trouverait juste et équitable un traitement à minima identique à celui accordé aux bailleurs en ces temps durs.
Jusqu’à présent, le gouvernement n’a pas proposé d’aide ou d’avantage fiscal aux franchiseurs qui ont renoncé à leurs redevances alors que les bailleurs, de leurs côtés, disposant souvent d’un parc composé d’activités variées, avaient pu voir certains commerces échapper à la fermeture. Le franchiseur se retrouve donc face à une absence intégrale de revenus. Le risque n’est absolument pas ventilé et l’effort intégral.
Le réseau Cash Express se demande par conséquent si lui et l’ensemble des autres franchiseurs ayant pris les mêmes décisions de soutien à leur réseau seront les grands oubliés de ces fermetures forcées?